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Vers Markrth

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Message  Penruet Mar 18 Juin - 20:44

Ils avaient marché longuement la première journée, presque sans parler, avaient bivouaqué un petit moment aux portes d’une ruine le soir, n’avaient tous deux dormis que d’un œil, et étaient repartis à l’aube vers la promesse d’une auberge correcte du côté de Blancherive, et cela suffisait à contrer les effets de la fatigue.
Ils marchaient depuis quelques heures, avaient chichement déjeuné, quand ils aperçurent enfin une construction humaine. Entièrement en pierres noires, deux tours s’élevaient de part et d’autre de la rivière, juste avant la cascade immense qui faisait tomber les eaux dans un tonnerre brumeux, dont la vapeur s’élevait jusqu’au-dessus des rochers qui marquaient la fin du paisible cours d’eau. Un pont de pierre fin reliait les deux, et dessus patrouillait un homme torse-nu, vêtu d’un pagne de peau. Partout s’élevaient les silhouettes de ces hommes et femmes, et les armes étaient parfaitement visibles à leurs mains.
 
« A ton avis, ennemi ou ami ?
_ Je ne sais pas, répondit-elle maussade.
_ Mal réveillée ?
_ Tu en as quelque chose à faire ?
_ Pas exactement non… Mais j’aime bien parler avec quelqu’un qui fasse un effort.
_ Trouve moi un lit, et ça ira mieux.
_ On va devoir attendre un peu. En attendant… voilà un garde. Oh ! Une… »
 
Il y avait bel et bien une nordique, qui patientait adossée au mur juste à côté de la porte. Elle avait le crâne rasée, tatouages et cicatrices, portait une armure d’écailles et avait une masse d’armes pendait à sa ceinture.
Elle se releva à notre approche, tira sa masse et croisa les bras, laissant pendre l’arme de fer le long de son buste, bien en évidence. Quand à moi, je tiquai nerveusement… j’avais une folle envie de la passer au fil de mes lames. Elle m’en donna l’occasion.
 
Elle nous agressa, demandant de l’argent que non seulement je n’avais pas, mais que je n’étais absolument pas prêt à donner si je l’avais eu, par principe. Elle s’énerva un peu, je tins bon, et au bout d’un moment elle haussa les épaules et arma un large mouvement de son arme. Il s’arrêta en plein milieu, elle avait été touchée par un sort de calme de Cyrica, elle le lui dit parla suite.
Lui n’en savait rien, et dans son réflexe déjà bien entamé. Le premier coup lui faucha le bras et la gorge, qui s’ouvrit en grand, le second lui entailla profondément l’abdomen, et elle finit par planter les deux lames dans son torse, avant de les retirer pour égoutter le sang.
 
En quelques secondes, deux bandits avaient surgi du chambranle de pierre, deux autres nordiques armés d’un espadon et d’une hache. Il esquiva le coup de la grande épée tandis que l’autre se précipitait sur sa compagnonne. Un coup de genou en plein bas-ventre plia le malandrin auquel il trancha nettement la tête, qui roula un peu sur la route, et il revint vers Cyrica, qui reculait devant les coups de hache. Pas besoin d’être un grand assassin pour planter une lame dans un dos nu. Le fer creusa les reins, remonta dans le torse et ressortit, il le vit, par le devant de la gorge, sans une giclée de sang qui toucha la jeune femme.
Elle le regarda effarée, en colère, mais une flèche se plantant dans le crâne du mort encore debout lui coupa la parole, et elle ne la reprit que pour crier ces mots :


« On court, maintenant ! »
 
Ce qu’ils firent, lui rangeant ses lames, elle soulevant son bâton, ils s’enfuirent devant le nombre qu’ils avaient provoqué. Quelques flèches les suivirent, mais bientôt elles tombèrent à l’eau ou dans la terre loin d’eux, ils étaient hors de portée.

Ils ne s’arrêtèrent qu’au niveau des écuries de Blancherive, à bout de souffle, les hauts murs et les magnifiques toits de chaume se dressaient devant eux. Là dedans, il y avait un bon lit !
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Message  Cyrica Aurora Mer 19 Juin - 21:29

"Maudits bandits! " cria-t-elle devant les portes. "Il faudrait vraiment que quelqu'un fasse le ménage sur ces routes!!!


_Un problème ma dame?" demanda un garde en s'approchant.


Cyrica le regarda, et réprima difficilement un fou rire. Elle regarda le dunmer. Lui ne souriait pas, il n'avait pas compris le comique de la situation visiblement.


"Un léger problème oui. Des bandits nous ont attaqué au niveau des tours sur le fleuve par là-bas!


_En effet, oui... " surenchérit le dunmer. "Toute une bande! Heureusement que j'étais là, sinon, cette dame, comme vous dites, y serait passée!


_Heureusement que j'étais là, sans mon sort... Bref, il faudrait que la garde s'occupe de ces maudits bandits!


_Vous voulez parler des bandits des tours de Valtheim? Allez voir les compagnons si ça vous intéresse, vous les trouverez à Jorrvaskr, en dessous du donjon, vous ne pourrez pas les manquer.


_Nous verrons, peut-être y ferai-je un tour."

Elle clôt la discussion en approchant des portes, et les deux compagnons entrèrent en ville, Sen non sans poser une question à Cyrica:

"Pourquoi as-tu manqué de rire tout à l'heure? La situation ne prêtait pas à rire...


_C'était nerveux. Et puis, ce garde m'a servi du "ma dame". " expliqua-t-elle non sans rire encore une fois.

_En effet, quand on te voit, il y a de quoi rire!"


Cyrica le regarda de travers, avant de proférer un perfide: "Et toi, tu t'es vu alors? Heureusement que je suis habitué à ta présence, mais j'ai eu du mal au début. "
Cette fois, le dunmer cessa de rire. Elle avait touché un point sensible. Il balança juste un "Bon, on va à la taverne..." auquel Cyrica répondit qu'elle parlerait, que ça valait mieux pour eux. Ils arrivèrent jusqu'à la Jument Pavoisée où ils entrèrent. 

"Bonjour," commença Cyrica une fois face à la tenancière, qui le lui rendit, "nous aimerions deux chambres, si possible.


_Hélas, il ne m'en reste qu'une." répondit l'intéressée.


Cyrica regarda avec suspicion l'assassin qui était derrière lui. Elle allait devoir dormir avec lui... Dormir avec quelqu'un au coin d'un feu était une chose, partager sa chambre avec un autre... Celui-ci lui décocha un grand sourire.


"Bon, bah on va faire avec je suppose..."


_Ca fera 10 septims."


Cyrica reregarda le dunmer avant de lancer un simple: "On partage." Il voulu protester, mais elle sortit la moitié de la somme et referma sa bourse avant de s'écarter.

La tenancière leur montra la chambre, dans laquelle se trouvait un lit double. Cyrica annonça à la tenancière qu'ils y laisseraient des affaires. Puis quand elle fut partie, elle se retourna vers Sen:
"Je prends le lit, tu dors par terre. Maintenant, je suppose qu'on peut vaquer à nos occupations jusqu'à ce soir..."
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Message  Penruet Jeu 20 Juin - 7:36

Apparemment, il pouvait faire une croix sur le bon lit…. Elle se l’était réservé. Rien d’anormal, la galanterie lui obligeait de ne pas protester, bien que l’envie soit plus que forte. Il avait le dos cassé, les membres raides, et cela n’allait sûrement pas s’améliorer par une sieste sur le tapis ou dans une chaise ! A moins qu’il ne trouve quelque chose entretemps, chose dont il se mit en quête à peine lui eut-elle dit qu’ils n’avaient qu’à vaquer à leurs occupations. Il en avait un peu assez de sa mauvaise humeur, sans compter son fou-rire devant la  porte, tout cela était un peu trop étrange et désagréable à son gout.
Il fit donc le tour de la place du marché, alla d’étal en étal, sans lui jeter un seul regard alors qu’elle se dirigeait en bas de la ville, et finit par tomber sur le magasin qui lui apporterait sans doute ce qu’il voulait, l’épicerie de Béléthor, dont la rengaine « j’achète et je vends de tout » avait voyagé dans tout le pays, et jusqu’à ses oreilles.
 
Il poussa la porte, pour le trouver en train de jouer aux équilibristes sur une échelle, pour attacher une énorme et lourde tête d’ours au-dessus du comptoir. Il peinant manifestement, à deux doigts de la chute, mais luttait sans relâche… Il devait l’avoir payé chère cette tête d’ours. Malgré son humeur moyenne, Sen s’approcha, et lâcha rapidement :
« Un petit coup de main ?
_ Je… Je ne dis pas non… Encore que… que je ne vois pas… bien… ce que vous pouvez faire !
_ Eh bien, on va voir ça ensemble ! »
Il grimpa quelques barreaux de l’échelle, qui craqua douloureusement sous leurs poids combinés, mais il bondit vers la première poutre qu’il put attraper avant qu’elle ne cède. Suspendu, il fit quelques oscillations, puis se souleva et passa un genou par-dessus l’épais morceau de bois, avant de se hisser complètement sur la solive. Il était juste au-dessus de la tête d’ours, de laquelle il s’approcha lentement, avant de la soulever d’un bras pendant que l’autre poussait toujours vers le haut. La corde agrippa le clou, et quand ils lâchèrent elle prit sa place naturellement sur le mur.
 
Il fit quelques pas en arrière, et bondit devant le comptoir, se ramassant sur lui-même pour absorber le choc, avant de se relever. Béléthor descendit de son échelle se s’appuya sur le comptoir de bois pour se reposer.


« Eh bien merci l’étranger ! Sans vous, je crois que j’aurais fini le coup brisé sur le sol de mon épicerie… Tout ça pour une fichue tête d’ours.
_ Pourquoi s’y accrocher ?
_ Un pari, tout d’abord, et puis elle m’a coûté trois cents septims ! En cas de chute, je perds cinq cents septims dans l’histoire ! Mais grâce à vous, je viens de les gagner, alors pour vous remercier, aujourd’hui, ce que vous voudrez est gratuit !
_ Vraiment ?
_ Réellement ! Je pourrais même vous payer pour accepter ma belle-mère !
_ Ce… ne sera pas nécessaire je crois, répondit-il avec une pointe d’amusement dans la voix. J’ai quelques petites choses précises que je voudrais bien trouver. Un matelas pour le voyage tout d’abord, quelque chose de pas trop gros et confortable à la fois. C’est la première fois que je marche autant, et je vais réellement en avoir besoin !
_ J’ai ça ! » Il farfouilla dans son arrière boutique et revint avec un rouleau d’un empan d’épaisseur sur environ deux pieds de large, qu’il déroula sur le plancher. « Un tapis de voyage ! Le dessous est en cuir très solide, le dessus en peau de cerf, faites-y attention, et la fourrure à l’intérieur devrait aider votre dos !
_ C’est parfait ça… vous avez de quoi l’attacher ?
_ Je vous le donne… Voilà. Quoi d’autre ?
_ Eh bien à la base je ne voyais rien d’autre donc… Eh, mais… ce sont des dagues en acier ?
_ Oui. Oh, elles ne doivent pas couper beaucoup, vous savez.
_ Sans doute plus que celles-là, il tira ses dagues de fer rouillées et mitées, et le montra à Béléthor, elles sont dans un était pitoyable.
_ Eh bien faisons l’échange, je prends vos couteaux, je trouverai toujours un acheteur, et vous verrez bien ce que vous pourrez faire de ces lames d’acier !
_ Ca me va, dit-il en récupérant les deux dagues, qui entrèrent parfaitement dans les étuis, un peu lâches tout de même, parfait…
_ Bien ! Que vous faudrait-il d’autre ?
_ Eh bien je crois que ça sera tout… Merci beaucoup à vous !
_ Non, merci à vous étranger ! Vous serez toujours le bienvenu chez moi ! »
 

Sen sortit de l’épicerie en question, et observa vers le bas de la rue. La forge était encore ouverte. Il devait aller y faire un petit tour, affûter toutes ses lames, il avait le temps, il devait rester une heure avant le coucher du soleil. Rajustant sur son dos le rouleau de fourrure, il se demanda rapidement où pouvait bien être Cyrica. 
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Message  Cyrica Aurora Jeu 20 Juin - 19:27

Cyrica était tout de suite partie vers le forgeron qu'elle avait repéré en entrant en ville. Elle n'avait pas l'habitude de porter d'armures, mais elle se mettait à voyager, et n'aurait pas toujours un compagnon pour la sauver. Sans compter qu'ils n'étaient qu'à mi-chemin de Markarth et que d'autres bandits pouvaient surgir. Aussi était-il temps de s'en prendre une pour ses voyages, une armure de cuir, légère, qui ne l'empêcherait pas trop de se mouvoir, et dont elle prendrait le voyage jusqu'à l'urne pour s'habituer. Si son compagnon acceptait, elle essaierait de s'entraîner un peu avec lui, pour être à l'aise avec son armure, et avec l'épée qu'elle s'était payée à Vendeaume. Son achat se passa bien, et l'armurière lui montra comment équiper son armure.

Elle partit ensuite voir si elle pouvait trouver ce fameux bâtiment nommé Jorrvaskr ainsi que les Compagnons. Elle espérait pouvoir trouver quelqu'un pour l'entraîner un peu, même un tout petit peu, afin qu'elle soit habituée à son armure. Elle entra, et tout le monde la remarqua. C'est vrai qu'elle devait faire tâche en avançant maladroitement à cause de son armure, au milieu de tous ces combattants aguerris. Et puis, c'est vrai qu'elle était nouvelle dans cette ville. Un homme s'approcha d'elle, et la toisa. Armure lourde, plus grand qu'elle, musclé. Un vrai guerrier, pensa-t-elle.

"Bonjour, que viens-tu faire dans notre hall?


_Euh, je viens visiter. J'ai un travail à proposer, bien que je n'aie pas vraiment de quoi le rémunérer, et j'aimerai bien pouvoir m'entraîner avec vous. Enfin, m'entraîner, un bien grand mot, apprendre quelques bases de combat, comme ça doit se voir, je n'ai pas l'habitude de porter une armure.


_Pour commencer, quel est ce travail, gamine?


Cyrica tiqua au mot "gamine", mais ne pipa mot. "J'aimerai que vous vous occupiez des tours de Valtheim.


_Les bandits y sont nombreux, trop nombreux pour qu'on s'y risque comme cela. Et le boulot, bien que proposé par le jarl, n'est pas assez bien payé, on va pas risquer la vie de plusieurs d'entre nous pour ça. Et y'a d'autres choses plus importantes.


_Ah, tant pis, je comprends." En vérité, Cyrica était assez déçue. C'était ça les vrais durs? Mais s'il y avait une récompense, elle proposerait peut-être au dunmer. "Et pour l'entraînement?


_Va voir dehors, tu trouveras bien quelqu'un qui acceptera de te donner les premières bases. J'ai pas le temps de m'occuper de toi."



Cyrica s'exécuta, et alla vérifier. Elle y trouva quelques combattants en train de s'exercer, et s'approcha d'eux. Ils la regardèrent et se retinrent de rire. Le moins hilare d'entre eux lui parla le premier.


"Tu veux quoi?


_J'aimerai savoir si l'un d'entre vous accepterait de m'entraîner?


_T'as des sous?


_Plus rien, mais...


_Alors, laisse tomber." Et il se remit en garde.

Un autre s'approcha d'elle et accepta de lui donner quelques bases. Lorsque la nuit commença à tomber, elle rentra à la taverne, les muscles endoloris, toujours aussi maladroite, et épuisée. Elle alla dans la chambre, où elle trouva le dunmer qui la regarda bizarrement. Elle entreprit de se dévêtir de son armure, mais n'y arrivait pas. Elle se tourna vers son compagnon, pour lui demander de l'aider.


Dernière édition par Cyrica Aurora le Jeu 20 Juin - 23:03, édité 1 fois
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Message  Penruet Jeu 20 Juin - 20:28

Il descendit tranquillement vers la forge, et l’armurerie, où travaillait encore une jeune femme à l’extérieur. Elle tapait de toutes ses forces sur une plaque d’acier sur un établi, travail de réparations, elle ne l’avait pas chauffée. Il ne connaissait pas grand-chose en forge, mais en savait suffisamment pour affuter ses lames sans problèmes.
Il lui tapota l’épaule et esquiva un coup de marteau réflexe, maladroit certes, de la part de la forgeronne.
« Oh, par les Neufs ! Excusez-moi, vraiment, désolée, je…
_ Non, ça va, je n’ai rien. Et puis ça fait de l’entrainement gratuit, ajouta-t-il avec humour.
_ En effet, mais si je vous avais touché… Enfin, pour quoi venez-vous ? Si vous voulez vous équiper, il faut plutôt aller à l’intérieur…
_ Oh, non, je voudrais simplement utiliser votre meule… J’ai quelques lames sur moi qui méritent un peu d’attention !
_ Vous savez y faire ?
_ Plutôt bien oui, j’ai de l’entrainement derrière moi.
_ Alors je vais vous laissez y aller… J’ai encore un peu de boulot sur cette pièce d’armure.
_ Merci bien !
_ Mais de rien… »
 
Elle se détourna, et le laissa s’approcher. Il marcha lui vers la meule, immobile morceau de pierre ronde fixée à un banc de bois patiné par le temps, sur lequel il s’assit, un pied sur la pédale, l’autre en appui. Il tira sa lame, vérifiant ainsi que le sac ne le gênait pas, c’était parfait, et observa un moment l’acier pâle qu’il avait sous les yeux.  Il tira son autre court sabre et les compara. Ils étaient aussi usés l’un que l’autre. Il en planta un dans la terre entre deux pavés, et apposa la lame de l’autre à la lame.
D’un ou deux coups de pieds, il l’actionna, et la fit tourner à toute vitesse sous ses yeux. Il avait un jour vu un apprenti forgeron complètement manche et incapable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts en poser justement un sur la meule en mouvement… Il avait sans doute dépassé le record du lancer de morceau de doigt celui là. Toute la pulpe de sa dernière phalange de l’index avait été arrachée dans une giclée de sang. Le tout cautérisé dans la précipitation par un forgeron trop pressé d’arrêter l’hémorragie, et qui n’avait qu’un fer chauffé au rouge dans la main, le petit avait tourné de l’œil.
Lui, il ne commettait pas ce genre d’erreurs, il passait et repassait le fil des deux côtés sur la pierre roulante et voyait au fur et à mesure que jaillissaient les étincelles dans ce son strident, agressif, la lame se parer d’un nouveau tranchant. Une fois qu’il en eut terminé, il passa le doigt sur le fil, qui entailla le cuir à peine l’avait-il touché. Il rengaina, fit de même avec l’autre sabre droit, puis avec ces deux lames d’acier auxquelles il donna un nouvel éclat.
 
Puis il se releva et remonta vers l’auberge alors que le soleil se couchait, saluant au passage la forgeronne qui continuait à taper de toutes ses forces sur un plastron bosselé. Il entra, prit rapidement une choppe, l’éclusa à toute vitesse, et prit une bouteille qu’il emporta avec lui dans la chambre, ainsi qu’un saucisson sec et une miche de pain du matin, un peu dur, mais il n’allait pas faire le difficile.
Il avait juste fini la bouteille et le repas quand elle entra dans la pièce. Il eut une regard un peu bête en la voyant, sous la surprise. Elle portait maintenant une armure de cuir, pas toute neuve, mais tout de même en très bon état, et une épée de fer au côté. Elle posa la lame aux pieds de son lit, et commença à tenter d’enlever son armure, mais finit par abandonner, et lui demander de l’aide.
 
« Bien sûr oui, dit-il en s’approchant et en commençant à délacer les cordons de cuir, mais d’où te viens cette soudaine envie… » Il se rendit compte qu’il ne connaissait même pas son nom, et elle s’en rendit également compte.
« Cyrica. J’ai vu quand cette hors-la-loi nous a attaqués que j’étais sans défense avec mes dagues, et que j’en aurais bien besoin…
_ Sen. Et tu as plutôt raison, quand on se balade dans Bordeciel, on doit apprendre à résister aux assauts ou à les esquiver, et il faut savoir riposter… Les deux sabres que j’ai dans mon dos ne sont pas des armes d’assassin. Les dagues le sont, mais les épées, c’est en cas de problème sur les routes.
_ Je voulais te demander…
_ Oui ?
_ Ne pourrait-on pas aller nettoyer ces tours ? Je veux dire, j’ai du dépenser un peu d’argent, et j’aurais bien besoin de ce qu’on peut aller récupérer là bas…
_ Ce n’est pas une mauvaise idée… Mais dans ce cas, je pose deux conditions ?
_ Lesquelles ?
_ D’abord, on agit à la nuit tombée. Je suis un tueur, tu es plutôt une cambrioleuse, alors on agit quand l’environnement nous est favorable.
_ Je suis pour…
_ Et je t’entraine demain.
_ Quoi ?
_ Je ne pas au combat avec toi qui ne sait même pas manier son épée.
_ J’ai été un peu entrainé ce soir…
_ Qui ?
_ Un Compagnon.
_ Il y a pire. Mais je veux t’apprendre à te battre comme moi, dans le noir et le silence, en mouvements brefs, rapides et précis… Souple, léger !
_ Eh bien… je suppose que c’est une bonne chose.
_ Oui, en effet. » Il venait de finir de lui enlever son armure, dévoilant ses habits froissés en dessous. « Bon, eh bien voilà… Normalement, avec un peu d’entrainement, tu arriveras à te mouvoir normalement avec, et même à être discrète. Le cuir est vieux et souple, il se fera à toi, et ce n’est pas une armure rigide comme le fer ou l’acier, et rien ne peut grincer là dedans… Et tu pourras la mettre et l’enlever toute seule ! Mais je te le dis maintenant, une armure est quelque chose que tu n’enlèves pas tous les soirs, tu sais… Ca se garde, tout le temps, surtout dehors.
_ Eh bien je suppose que ça facilitera les choses… Au fait, tu sais… Merci pour l’aide. On peut partager le lit si tu veux, deux places, on aura chacun son coin…
_ Non, merci… Je me suis fourni ce matelas de voyage, et il faut que je l’essaye… Je prendrai le sol ce soir. Mais à Markarth, ils feraient mieux d’avoir deux chambres !
_ Certes, répondit-elle avec un petit rire. Bon, eh bien… Bonne nuit !
_ Oui, bonne nuit ! »
 

Ils se couchèrent, elle sur le lit, lui sur son matelas, pas si inconfortable que ça en effet, et s’en allèrent chacun de leur côté dans le monde incertain des rêves ou des cauchemars…
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Message  Cyrica Aurora Ven 21 Juin - 15:17

Ce furent les cauchemars qui attendaient Cyrica cette nuit là. De vieux cauchemars qui resurgirent, aussi se réveilla-t-elle en sursaut deux heures avant l'aube, et sortit-elle discrètement. Elle mangea un frugal repas, et but comme d'habitude sa ration de skooma. Celles-ci diminuaient à vue d'oeil, il faudrait qu'il trouve le moyen d'en refabriquer, ou d'en racheter, sinon elle ne tiendrait pas. Elle attendit le réveil de Sen en visitant la ville, préférant éviter de trop sortir pour le moment. Elle retourna donc dans la taverne à l'aube, un peu avant que le dunmer descende.

"Déjà debout? On va pouvoir commencer l'entraînement au plus tôt alors. Va te préparer, je te rejoins." dit-il quand il la vit.

Cyrica s'exécuta, essayant de mettre son armure seule. Elle avait beaucoup de mal, aussi quand Sen arriva, il l'aida à la mettre, puis à l'enlever quelques fois de suite, jusqu'à ce qu'elle y parvienne toute seule, après quoi  ils sortirent et s'installèrent derrière la taverne pour s'entraîner. Il lui montra comment se battre avec son épée, poursuivant l'entraînement du compagnon le jour d'avant, lui apprenant comment marcher discrètement. Ils firent une première pause pour se sustenter quand le soleil fut à son zénith, puis reprirent juste après. Sen voulait l'entraîner le plus possible avant qu'ils ne partent pour les tours. Il ne pourrait pas en faire une bonne combattante avant le soir, mais au moins cela éviterait qu'elle les fasse repérer et tuer par la horde de bandits. 

Ils arrêtèrent de s'entraîner en début de soirée, pour manger à nouveau, et pour s'en aller vers les tours. Sen voulait faire un peu de repérage avant l'attaque, afin de voir combien ils étaient. Cyrica emporta son bâton avec elle, son épée courte à son côté. Elle comptait surtout aider le dunmer avec ses sorts, mais l'épée lui serait certainement utile. 

Quand ils sortirent, Cyrica remarqua que se trouvait là une caravane khajiit. Elle demanda à Sen de l'attendre un peu, et partit discuter avec le dirigeant. A voix basse pour éviter que d'autres les entende, Cyrica lui demanda s'il avait des fioles qu'elle pouvait acheter. Sa récompense tomberait à pique, elle pourrait refaire le plein. Et puis, les connaissant, elle pourrait marchander, et les obtenir sans trop payer. 

Une fois cette affaire réglée, les deux compagnons s'en allèrent vers les tours, le dunmer curieux de savoir de quoi Cyrica avait parlé avec les hommes-chats.
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Message  Penruet Sam 22 Juin - 16:42

L'entrainement s'était très bien passé au final. Il l'avait un peu rudoyée, mais veillant à ne pas la pousser à bout de nerfs ou de force, il avait besoin d'elle au mieux de ses capacités pour la soirée. Finalement, elle savait marcher sans faire craquer son armure, dégainer sans racler, et faire quelques parades et assauts relativement efficaces. 
A la tombée de la nuit, ils partirent pour les tours jumelles, passant au large du donjon, un peu en hauteur sur la montagne. Là, ils prirent le temps de profiter des derniers rayons de soleil pour observer les bandits qui patrouillaient de long en large. Des torches étaient allumées un peu partout, et chacun semblait en porter une. Une petite dizaine sans doute, quatre ou cinq visibles par instants et peut être un peu plus dans les salles des tours. 
Puis, une fois la nuit bel et bien tombée, ils commencèrent à descendre vers les tours, lentement, de buisson en buisson, réservant les portions à découvert pour les passages des lunes derrière l'épaisse mais trouée couche nuageuse. Bientôt, ils étaient juste au-dessus de la route, devant la porte grande ouverte. Une lanterne pendait, éclairant un petit cercle dans sa lumière douce. Deux gardes, deux orques à moitié nus, appuyés sur leurs marteaux, qui conversaient à voix haute. 

"Bon, là, simple comme bonjour. On se sépare, on fait le tour par la rivière, on arrive chacun d'un côté, et on leur tranche la gorge. Ils parlent fort, font du bruit et ne prêtent pas attention à ce qui se passe autour d'eux...
_ D'accord."

Ils se séparèrent, firent deux larges détours sur la route pour finir par longer la berge elle même. Ils se retrouvèrent sous le pont, de l'autre côté de la tour, coincés entre les murs de pierre et l'eau courante sous le pont. Un signe de tête, ils tirèrent tous deux leurs dagues, avant de contourner le large pilier de pierre. Sen s'accroupit, une main serrée sur la poignée, l'autre effleurant la pierre. Chacun de ses pas était lent et mesuré, elle devait normalement suivre le même rythme, qu'il lui avait appris. Il finit par entrer dans le cercle lumineux. C'était le moment d’accélérer les choses. 
Il se releva tel un ressort, saisit le menton de sa cible et passa d'un coup sec la lame sur sa gorge. Il la sentit s'ouvrir comme l'on déchire un tissu fin, et vit le sang gicler au sol et sur son compagnon. 
Celui-ci avait hélas entendu arriver Cyrica derrière lui, elle n'était pas encore très discrète, pas autant que lui en tout cas, et il s'était retourné. Le Dunmer ne lui laissa pas le temps d'attaquer ou de crier, il planta sa lame à la base du crâne. Mort sur le coup, l'orque lâcha son marteau, rattrapé au passage par l'elfe pour qu'il ne fasse pas de bruit.

"C'est pas grave, dit-il à la jeune femme un peu choquée et peinée en même temps, ça arrive relativement souvent, même aux plus anciens. On ne peut pas toujours être parfait. Bon, pour l'instant, tu me suis d'accord ?

_ Oui, oui...
_ Bien."

Ils entrèrent dans la tour. Un escalier montait sur la droite, et sortait de la tour de l'autre côté. Ils passèrent la tête par l'ouverture. Ils étaient rendus visibles pour deux des bandits, l'une d'elles se trouvait de l'autre côté de la rivière, sur une plateforme de pierre éloignée de la seconde tour, et l'autre patrouillant sur le pont, de long en large. Lui n'était pas le plus gros problème,il suffisait de monter la rampe de bois et de rentrer dans la tour pendant qu'il tournait le dos, mais l'archère de l'autre côté, elle, pouvait à tout moment les voir. 
Sen retourna à l'intérieur sous le regard intrigué de Cyrica, et prit deux lourds instruments à l'utilité douteuse sur une commode inutilisée, puis revint vers la porte, en en tendant un à la femme. 
"Simple... Tu le jettes quelques secondes après le mien, de l'autre côté de la rivière. Cela va attirer leur attention. Je jette le mien, attends que je sois passé. "
Il arma le mouvement, et envoya la pièce de fer de toutes ses forces. Elle vola, sombre et silencieuse dans les airs, pour retomber dans l'eau avec un claquement tout à fait satisfaisant. Immédiatement, l'archère se précipita à l'autre bout de la plateforme de pierre, et arma son arc vers les eaux. Le garde sur le pont fit de même. Ils ne le virent pas passer, pas plus qu'ils ne perçurent l'impériale quelques instants plus tard. 

Une fois tous les deux arrivés dans la tour, il la laissa aller finir celui qui dormait dans un coin et farfouiller discrètement dans la pièce, tandis que lui montait à l'étage. Sur une plateforme un peu plus en hauteur, deux bandits jouaient aux cartes en buvant et riant doucement. Ils devaient de toute façon être trop saouls pour comprendre quoi que ce soit, aussi tira-t-il ses deux sabres et parcourut les derniers mètres au pas de course, pour planter chaque lame dans un cou. Le premier entra pile au milieu de la gorge d'un des deux hors-la-loi, sectionnant net les deux artères. Le second ne fit que passer le long de la pomme d'Adam de son compagnon de jeu. Le sang envahit sa trachée alors qu'il tenait de crier, puis simplement d'inspirer autre chose que le liquide rouge qui emplissait des poumons. L'autre se vida purement et simplement, la tête sur les cartes. Il prit les mises qu'ils avaient sur la table et redescendit. 

"Bon... de ce côté là on est bon, mais il va être dur de passer de l'autre côté. 
_ Et en faisait encore une fois diversion ? 
_ On peut assassiner celui sur le pont, mais l'archère nous verra forcément... 
_ Et en combat normal ?
_ C'est à dire ?
_ Eh bien on fonce, on tue le premier, on court dans la tour, et on voit comment ça se passe...
_ Tu n'as pas compris tous les concepts d'être assassin toi...
_ Plutôt deux fois qu'une, je ne suis pas stupide. Et je vois qu'on a aucune autre solution là...
_ Bon, eh bien comme tu voudras... je passe devant, tu me colles. On va se servir de ce crétin comme bouclier pour passer. Tu iras l'abattre pendant que je monterai dans la tour. 
_ Bien...
_ Questions ?
_ Non, pas la moindre. 
_ Parfait, reste près."

Il attendit que l'archer s'approche, et, au moment où il l'entendit repartir, il se précipita hors de la tour. Ses dagues se fichèrent en plein entre ses omoplates, il était mort en un instant. Il se servit de ses prises pour faire avancer le corps sans vie le plus vite possible sur la petite passerelle. L'archère les vit rapidement, et cria quelques mots avant d'encocher. Le premier projectile s'enfonça en plein torse du mort, qui tressauta, le second lui transperça la cuisse et entailla celle de l'assassin qui serra les lèvres pour ne pas crier lui même, et le dernier, avant qu'ils soient hors de son angle de tir, passa au travers du cou flasque, désarticulé.
Au moment où ils arrivaient à la porte, un nordique armé d'un long espadon fonça sur eux, plantant la lame dans le ventre de son "ami", espérant sans doute embrocher également le Dunmer. Celui ci se mit de profil, laissant la large lame de fer horizontale passer le long de son ventre rentré, qu'elle entailla également légèrement au défaut de la protection. Une fois bien enfoncée, il poussa le corps par dessus le bord du pont. Les deux hommes, mort et vivant, tombèrent au sol sous la tour. Une série de craquements sinistres les renseigna rapidement sur le sort des bandits. 

Lui grimpant quelques marches, sa compagnonne fonça vers la sortie. Elle allait passer par l'ouverture quand un bandit qu'ils n'avaient pas vus auparavant lui fonça dessus. Elle n'y pensa même pas, tira sa lame de son fourreau et se baissa pour éviter le coup de taille qui coupa quelques uns de ses cheveux flottant au-dessus de sa tête, remontant la lame en avant. La pointe saisit le défaut du sternum et remonta sous l'armure, droit au coeur. Elle resta comme ça un moment, le bâton dans une main, le corps en équilibre sur sa lame devant elle, le sang au coin de la bouche de celui qu'elle venait de tuer. 
Jusqu'à ce qu'une flèche ne lui passe au travers. Elle pointa son bâton de calme sur l'archère en retirant la lame du buste tailladé. Celle ci laissa pendre ses bras le long de son corps, une flèche dans une main et l'arc dans l'autre, amorphe et le regard vide. Elle n'eut pas une réaction quand la lame lui trancha la joue et quand le bout du bâton lui fendit le crâne, la propulsant à moitié morte dans l'abîme et dans la rivière. 

Lui était monté à l'étage, avait également abattu dans un mouvement réflexe un premier malandrin, esquivé une flèche d'un second sur l'escalier, grimpé les marches quatre à quatre pour lui planter ses deux lames dans le ventre avant de le couper quasiment en deux d'un coup sec, pour finir par arriver sur le poste d'observation, une toute petite plateforme sur laquelle il avait rencontré le chef du groupe de coupe-jarrets, un nordique armé d'une double hache d'armes. Il avait joué de chance face à ce monstre, qui avait dès sont deuxième assaut coincé son arme dans une des poteaux de bois de sa tonnelle... Le Dunmer l'avait regardé dans les yeux, avait haussé les épaules et passé sa lame entre les plaques de son armure de plates. 
Puis il avait tourné les yeux vers la rivière, embrassé du regard les tours vides, observé Cyrica plantée là, le corps de l'archère qui passait par dessus les rochers et plongeait dans la cascade telle une poupée de chiffons, son arc qui avait suivi, volant encore plus loin avant de retomber, les deux estafilades qui saignaient sur son ventre et sa jambe, et se permit un petit sourire.

Ils avaient réussi.
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Message  Cyrica Aurora Mer 26 Juin - 22:49

Cyrica ne s'arrêta pas à ce succès, et sans se préoccuper plus de Sen qu'elle laissa là, alla directement voir s'il n'y avait pas un quelconque butin. Elle tomba sur un coffre, probablement la part du chef. Certainement de quoi récompenser tous leurs efforts. Elle entreprit de l'ouvrir, Sen l'ayant rejoint entre temps. Bien entendu, ce coffre était verrouillé, aussi dit-elle à Sen d'aller fouiller le reste pendant qu'elle s'occupait de crocheter ce coffre. Il préféra rester auprès d'elle, n'ayant pas encore une totale confiance en elle. Elle prit un peu de temps à s'occuper de la serrure. Ce bandit devait être un vrai parano, et son coffre était de bonne qualité, mais finalement la serrure céda. Elle l'ouvrit sous les yeux de son compagnon, et ils jetèrent un coup d'oeil à l'intérieur.

Le coffre n'était pas bien rempli. Elle sortit d'abord les vêtements de bonne facture qui s'y trouvaient. Ca se revendait, toujours, elle verrait avec Sen s'il les voulait. En-dessous des vêtements venaient d'autres choses plus intéressants. Elle prit en vitesse la bourse pleine d'or et la fourra dans sa sacoche.


"Sors ça tout de suite! lui dit le dunmer.

_On partagera tout ça à l'auberge, ça évite de faire ça maintenant. Ce sera plus simple je pense... Et plus prudent..."

Le dunmer la regarda, sceptique, avant d'accepter à contre-coeur. "Y'a intérêt..."

La suite fut plus intéressante pour les deux comparses. Elle sortit une dague de belle facture, qu'elle tendit au dunmer, qui s'en empara aussi sec. Une dague elfique, elle avait l'air en bon état, un rien émoussée, mais le dunmer y pourvoirait sans problèmes. Le dernier objet qu'elle sortit fut un livre, qu'elle identifia comme un livre de sort. Elle le mit aussi dans son sac. Son attention se reporta vers les vêtements.


"Tu en auras l'utilité?

_Non, pas vraiment.

_Alors on vend, et on partage le tout."


Sen acquiesça, puis après avoir fouillé les tours, et trouvé quelques modestes pièces d'or et potions, ils rentrèrent à Blancherive, où une fois installés dans leur chambre, et qu'elle eut mis sont entraînement à contribution pour enlever son armure, ils comptèrent leurs pièces. Environ 150 septims dont chacun prit la moitié.


"Demain, on ira voir le jarl pour la récompense, et j'étudierai ce livre. Puis nous vendrons nos vêtements...

_Nous pourrons aller à l'épicerie de Béléthor, le marchand devrait me les racheter un bon prix.

_Comme tu veux... Si nous pouvions également continuer mon entraînement... s'avança Cyrica.

_Bien sûr qu'on va le continuer. On a encore du chemin jusqu'à Markarth! Et plus tu seras prête aux dangers en route, mieux ce sera! D'ailleurs, nous partirons après-demain, à l'aube."


Sur ces sages mots du dunmer, les deux s'endormirent à leurs places respectives. Quand Cyrica s'éveilla, elle trouva cette fois le dunmer en bas. Elle se sustenta, pris sa portion de skooma, s'équipa de son armure, puis partit avec Sen vers Fortdragon. Il était temps pour eux de récupérer leur récompense. Un huscarl les arrêta, le chambellan prit leurs doléances et les emmena au jarl, qui décida d'envoyer une troupe de garde pour vérifier s'ils avaient raison. Puis, quand ceux-ci seraient revenus, on leur porterait la récompense à l'auberge.

Une fois que tout ceci fut décidé, Ils vendirent comme convenu leurs vêtements à Béléthor, obtenant quelques dizaines de pièces d'or en plus. Puis Cyrica s'occupa d'apprendre son sort: le sort de furie. Elle aurait le temps de l'utiliser tôt ou tard, autant éviter en ville. Finalement, un garde vint, et lui donna une bourse. Elle prit ses cent pièces d'or et déposa la bourse, contenant le reste, sur les affaires du dunmer.

Puis, la nouvelle riche sortit de la ville. Elle avait une transaction à faire avec ses camarades khajiits. Elle s'approcha du chef de la caravane, qui l'entraîna sous la tente.


"Cyrica veut récupérer ce pour quoi elle est venue hier, c'est cela?

_C'est cela, Daar'Maa, j'ai de quoi te payer." Elle sortit sa bourse pleine, ses deux cents pièces d'or. Lui demanda à membre de la caravane d'aller chercher ce que la jeune femme voulait. Du sucrelune, et du skooma.

"Cyrica veut des deux?

_Oui, s'il te plaît Daar'Maa. "


Le khajiit, un suthay-raht, lui donna sept fioles, et de quoi s'en faire cinq autres en sucrelune. Elle fourra le tout dans sa sacoche, et après avoir longuement remercié les khajiits, retourna à l'auberge. Sen et elle se retrouvèrent comme prévu en début d'après-midi, après s'être sustentés.
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Message  Penruet Jeu 27 Juin - 9:49

Dire qu'elle avait tenté de faire passer la bourse comme ça, sous ses yeux... Enfin, si elle disait vouloir partager par la suite...
Lui, il avait été bien plus qu'heureux de trouver cet objet. Apparemment, le livre qu'elle avait été de valeur, mais pour lui, rien de valait une belle lame. Puis elle lui avait montré quelques vêtements, en lui demandant s'il pouvait en avoir l'utilité. Il n'avait pas prévu de se déguiser en bouffon tout de suite, donc il émit l'idée de les vendre à Béléthor... L'épicier serait content d'avoir ça dans ses stocks.
Une fois cela vendu, il y eut une petite histoire avec le jarl... Pas une mauvaise idée qu'avait eu Cyrica en voulant récupérer la prime, cela leur avait rajouté une bonne petite somme.

Mais avant, il y avait eu le petit entrainement qu'ils avaient pris le temps de faire. Elle se débrouillait plutôt bien, mais était encore sur les réflexes. Ils sont une chose essentielle pour un combattant, mais il ne peut en aucun cas se reposer dessus, c'est bien trop dangereux. Elle devait apprendre à se calmer, à prendre les choses froidement, à analyser, et posément examiner, chaque situation, chaque lieu, chaque ennemi, chaque combat, pour trouver le meilleur moyen de s'en sortir indemne.
Elle comprit cela rapidement, et il firent quelques simulations d'attaques et de défenses différentes, elle s'en sortait plutôt bien. Il décida toutefois de lui apprendre une dernière petite leçon, en changeant légèrement au dernier moment le plan. Elle prit le dos de sa lame dans le bas, violemment, et un coup de genou au ventre, qui la replia en deux.

"Ah ! Mais ça va pas ?
_ Moi si.... souviens-t-en, l'ennemi ne fait pas toujours ce que tu avais prévu. Il peut changer de direction, d'avis il peut savoir t'exploiter, changer de rythme, de vitesse, de style de combat, il peut tout faire, tout ce que tu ne pourras jamais prévoir. Souviens toi que le réflexe aussi compte, ne te focalise pas sur la planification. Si tu restes coincée dessus, alors tu peux mal finir.
_ Je... aie... je pense que je vais m'en souvenir.
_ Oh, ça va aller.... Mais les leçons restent mieux gravées comme ça.
_ Heureusement que tu n'enseignes pas à des enfants toi.
_ Possible...."

Ils rentrèrent, il l'aida encore à enlever son armure, bien qu'elle arrive de mieux en mieux à le faire seule, elle n'avait plus besoin d'aide que pour les parties les plus complexes ou difficiles d'accès. Ils répartirent leur bien, dormirent un peu, récupérèrent le lendemain la récompense, et elle partit, vers le bas de la ville encore, il ne savait toujours pas pourquoi. Il n'avait rien à faire après tout...
Il se décida à la suivre, prudemment, sans qu'elle ne s'en aperçoive, il y fit bien attention.
Elle sortit par la porte, lui opta pour les murailles, desquelles il descendit en escaladant hors de la vue des gardes, pour la retrouver alors qu'elle pénétrait dans un petit camp Khajiit. De là où il était, il n'y voyait pas grand chose, mais l'on ne pouvait s'y tromper. Elle achetait du skooma. Et quelques sachets de sucrelune également...

Il retourna en ville, indécis quant à la marche à suivre vis à vis de cette addiction.
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