Après le repos, les choses sérieuses.

A son réveil, Amanilos se trouvait dans un lit, il avait un bandage à sa jambe.
"Que viens-tu faire ici sale elfe?", demanda un enfant sèchement.

Amanilos regarda le jeune Nordique. "Vois-tu petit, j'ai été blessé en nettoyant ce pays de brigands immondes. Alors j'aimerais un peu de respect."

"Mon père a dit, que les sales elfes comme toi n'ont pas besoin d'être respectés, et que les Nordiques libéreront Bordeciel.", continua l'enfant, ce qui commença à énerver le Bosmer, qui se leva.

En s'approchant de l'enfant, il l'attrapa par le col de sa veste. "Ecoute morveux! Bordeciel n'est pas encore libre, vous obéissez toujours à l'Empire, qui obéit au Domaine. Si vous les humains aviez résisté à nos attaques, alors peut-être aurais-tu le droit de me parler ainsi, mais comme ce n'est pas le cas, considère moi comme ton maître et va me chercher mon armure et ma dague qui sont là bas."

L'enfant ayant peur, exécuta l'ordre. Amanilos enfila son armure, engaina sa dague.

Avant de sortir, il regarda l'enfant et lui dit: "Vous les Nordiques êtes tous les mêmes, vous faites les durs alors qu'en fait vous êtes faibles, ce qui mènera à votre perte."

Suite à ces mots, il ouvrit la porte et sortit dans la ville enneigée.

Avel n'eu aucun mal à vendre le butin qu'il avait obtenu aux tours, la plupart étant soit des bijoux soit des matériaux de bonne facture. Il en profita également pour faire réparer ses armes chez le forgeron du coin, qu'il trouva par ailleurs bien trop fier de lui, puis acheta quelque bon morceaux de viande à un Dunmer assez suspect.
Après cela, il décida de retourner auprès de l'Elfe brun. Il avait payer un homme pour qu'Amanilos puisse se reposer chez lui, bien qu'il sut que l'hospitalité Vendeaumienne envers les Elfes n'étaient pas incroyable en ce moment. D'ailleurs, il avait dû payer pour un peu de repos.
Que pense tu de ce bonhomme?, se surprit il à demander.
Mélange de méfiance et d'amusement. C'est aussi ce qu'il ressentait.
Amanilos Vertefeuille semblait être impulsif, et sa compagnie était plutôt sympathique. Mais, avec ses manières et son style, il y avait fort à parier qu'il faisait partie d'une armée quelconque, et ni la Légion soumise, ni le détestable Thalmor n'étaient exclus.
Il entendit au loin une dispute. Des propos plutôt racistes explosèrent, des injures se firent entendre et quelque épées sortirent de leurs fourreaux. Avel reconnut une voix. La voix d'un Elfe qu'il connaissait maintenant.
Thalmor, pensa t-il en coeur avec Brass. Pas question qu'il me mette les Sombrages sur le dos!
Il prit la direction des cris.

Amanilos était encerclé par deux Nordiques. Ceux-ci avaient dégainé leur arme et était près à l'attaquer. Le Bosmer en avait donc fait autant en dégainant sa dague.
Que faire? Ils m'encerclent, une seule mauvaise action et c'en est fini de moi., pensa l'Elfe.
Après une analyse de la situation, il vint à la conclusion que le Nordique à sa gauche portait une arme bien trop lourde pour lui, car son dos était courbé. Celui-ci perdra donc l'équilibre après un coup. Le deuxième, lui avait une masse dans sa main droite. La masse semblait assez âgée, car elle était rouillée, de plus l'homme ne semblait pas sûr de lui.
Il était alors clair, qu'il fallait d'abord éliminer l'homme à l'espadon ensuite, si le peureux est toujours là ce sera son tour.

Comme d'effet, le barbare à l'espadon tenta une attaque. Malgré qu'Amanilos fut égratigné, celu-ci se redressa, le Nordique dût reprendre sa respiration. l'Elfe en profita pour blesser son ennemi de manière qu'il ne puisse pas se relever avant d'avoir été soigné.

Ceci est la preuve de la puissance elfique. Retiens ce nom! Amanilos Vertefeuille. Le nom de l'elfe qui t'aura laissé la vie sauve.

Le petit faible, tenta quand même d'attaquer Amanilos qui lui donna un coup de poing dans le coude, ce qui le fit lacher sa masse. Sans son arme, il prit la fuite.

Le Bosmer fouilla les poches du blessé et sortit une bourse contenant 10 Septims. Ensuite il s'en alla, en chemin, il croisa son équipier Avel Arnort.

Qu'as-tu fait Amanilos? J'entends bien des cris.

Je ne peux pas te l'expliquer maintenant. Soit tu reste ici ou tu viens avec moi. Décide toi vite.

Sur ces mots, Amanilos ouvrit le portail qui mena au port de Vendeaume.

L'Elfe blanc jeta un oeil sur l'homme au sol, surement un Nordique, qui se tenait le ventre en agonisant.
Il regarda autour de lui. L'agitation commençait. Une émeute se préparait, pour eux.
Impossible de rester. Cet imbécile me les a mit sur le dos finalement...
Avel fonça sur la grande porte, donna une tape derrière la tête d'Amanilos et continua. Il repensa amèrement à son chain-katana, laissé en réparation chez le forgeron du coin...

- On va s'en aller vite fait, et on va s'expliquer, vous et moi.

Avec un peu de chance, le Cheval se trouvait encore à l'écurie. Mais pour cela, il fallait d'abord se jeter dans l'eau du port pour nager jusqu'à la rive. Pour l'Elfe blanc, ça risquait d'être un peu frisquet. Pour le brun, en revanche...
Bon, au moins ça va laver son orgueil mal placé... S'il me suit.
Avel sauta dans l'eau noire.

Amanilos ne voulant pas nager dans cette eau gelé tenta de sauter sur les blocs de glaces, comme ça il fit un mètre avant que le support ne partit en mille morceaux, ce qui projeta l'elfe dans l'eau froide.

Heureusement, le fleuve n'était pas gigantesque, mais assez pour avoir gelé les articulations du Bosmer, qui se releva du sol et se mis à courir(assez lentement) afin de se réchauffer.

L'elfe blanc par contre semblait avoir traversé l'eau sans grand problème, si même qu'Amanilos vint à penser que son confrère elfe était passé par de l'eau plus chaude. Mais ils ne perdirent pas leur objectif: le cheval. Une fois près de l'écurie, ils se baissèrent afin d'échapper aux regards. Après s'être certifiés que personne ne pourrait les voir, les deux elfes montèrent sur le cheval et s'en allèrent.