La lune disparue [Humanchaos]

Cinq heure du matin. Faillaise est encore endormie, sauf quelques personnes se levant très tôt pour travailler. Cyrica fait partie de ceux-là. Elle se lève donc de son lit au dortoir d'Helga, et après s'être habillée, avoir pris sa sacoche et son bâton, elle descend. Elle s'installe à une table, se nourrit d'un peu de pain au fromage, prend discrètement -malgré le fait qu'elle soit seule- sa dose du jour, puis sort dans la rue. Elle se dirige tout droit vers la porte Sud et les quais, et passe devant un mendiant sans y prendre gare. Elle n'a pas assez d'argent pour lui en donner, ses revenus n'ayant pas été très importantes récemment, à cause d'une augmentation du prix du skooma et de quelques problèmes avec la loi. Elle pense d'abord à manger et à ses doses, mais également à éviter que les gardes ne fourrent leur nez dans ses affaires.
Elle passe la porte, descend les escaliers, et de la même manière que d'habitude se dirige vers l'entrepôt après avoir graissé la patte au garde en faction sur les quais à cette heure. Elle entre dedans, et va à la rencontre de son habituel fournisseur. Elle doit lui donner son or, et récupérer ce qu'elle va vendre cette semaine.

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"Te voilà enfin", lui dit son fournisseur, un nordique d'assez forte carrure. "Tu as l'or?

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_J'ai les septims. Quel sera le prix cette fois, pour le skooma?

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_Le prix ne bouge pas. Tiens."

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Cyrica donne au nordique ce qu'elle lui doit des ventes de la semaine, et il lui donne le skooma qu'elle devra écouler.

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"Pourquoi le skooma a-t-il augmenté de prix?

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_Le fabricant habituel a disparu. Je dois me fournir plus loin. Bon, maintenant, vas-y."

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Cyrica quitte l'entrepôt et va directement à son étal sur les quais. Là elle a un coffre pour cacher le skooma. Elle range donc ce qu'elle ne vendra pas à l'étalage, A dix heure, autrement dit cinq heures plus tard, il est prévu qu'elle aille voir quelques clients hors de la ville. Elle se repose donc en attendant quelques clients qui ne manquent pas d'arriver.

Lors de sa dernière nuit, Felagund avait utilisé sa dernière dose de somnifère contre la bête qui sommeille en lui, il lui fallait donc en préparer de nouveau, mais lorsqu‘il se mit sur sa table de travail il se rendit compte qu‘il lui manquait quelques ingrédients, dont de la langue de dragon, des racines de nirnroot, du sucre lune et des ailes de papillon. Il prit alors son manteau, son chapeau, sa besace et ses armes puis il se mit en route pour Faillaise car c’est là que se trouvait son fournisseur de sucre lune, pour les autres ingrédients il les trouvait facilement dans la forêt ou sur son trajet, même si le nirnroot commençait à devenir un peu plus rare ces temps-ci.
Après quatre jours de marche et prospection dans les forêts, Felagund arriva à Faillaise. Mais lorsqu’il arriva en ville les gardes semblaient assez nerveux, ils le contrôlèrent pour voir si il n’avait pas de produits illégaux ou dangereux...

-Mais que se passe-t-il officier ?

-Un homme est mort cette nuit, c’était un trafiquant de skooma et nous vérifions toute personnes entrant ou sortant de la ville pour vérifier qu’elle n’en porte pas sur elle !

L’elfe noir passa son chemin et se redirigea vers la plus proche taverne pour pouvoir prendre une choppe et une chambre pour la nuit.
Devant sa choppe d’hydromel de roncenoir il réfléchissait à un moyen de se procurer son sucre lune raffiné puisqu’il avait bien compris que c’était son fournisseur qui avait été tué. Cela devait bien arrivé un jour, étant donné le métier qu’il exerçait. Soudain un nordique s’approcha de lui et commença à engager la conversation :

-Et bien elfe, que faites vous donc ici a broyer du noir ?

-Haha, t’es un marrant toi !

-Oooh ne soyez pas aussi agressif, je voulais juste détendre l’atmosphère sombre qui vous entoure.

-Écoute moi bien le comique, encore une allusion « comique » a ma couleur de peau et je peux te promettre que même le plus fin limier de tout Tamriel ne pourra jamais retrouver ta dépouille !!!

Felagund dit cela en dégainant légèrement sa dague, juste assez pour que la lumière sortant de l’âtre vienne se refléter sur la lame pour éblouir le nordique.

-Hola détendez vous, et rangez cela, il n’y a pas de quoi vous énervez, j’allais vous proposer un autre moyen de vous procurer du skooma, mais apparemment je me suis trompé de clientèle.

Il dit cela en se levant, mais Felagund le rattrapa vivement par le bras et le fit se rasseoir prestement :

-Je ne veux pas de skooma jeune homme, mais parle moi un peu plus de ton fournisseur !

-Et bien et bien, alors ce n’est pas à proprement parlé mon fournisseur, c’est en quelque sorte une de mes proches connaissance qui a en sa possession une petite réserve de skooma qu’elle vendait pour le compte du trafiquant qui s’est fait tué récemment.

-Je me fiche de savoir que cette personne vende du skooma, ce que je veux, c’est le sucre lune raffiné qu’il préparait.

-Alors là je ne sais pas si elle en a, mais je pourrais peut-être arranger une rencontre.

-Elle ?!

-Oui, en effet c’est une femme. Et pleine de charme qui plus est, mais si tu tentes de lui faire du mal, je te promets que je rajouterais un peu de couleur à ta peau sombre !

Il dit cela d’un air très sérieux, mais ça n’a pas inquiété Felagund plus que ça.

Sur les quais, la marchande s'affaire. Elle a vu ses clients habituels, et un nouveau. Ce qui veut dire une source de revenus stables en plus, et un nouveau client dépendant. Mais comme il est bientôt dix heure, Cyrica va devoir partir dans les environs. Alors qu'elle remplit sa sacoche de skooma, une vieille connaissance vient la voir. Toujours aussi grand et costaud, le nordique aux cheveux longs s'approche d'elle. Ils se font l'accolade, comme deux vieux amis. Puis devant l'air interrogateur de Cyrica, Valdemar prend la parole.

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"Est-ce que tu as du sucrelune?

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_Sur moi? Je me contente de vendre du skooma, tu devrais le savoir. Pourquoi cette question, vous n'en avez pas à la guilde?

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_Si, bien sûr. Mais à vrai dire, ceux qui en ont de qualité ne sont pas sur Faillaise en ce moment.

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_Depuis quand tu as besoin de sucre? C'est pour toi?

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_Non, pour un dunmer arrivé hier en ville.

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_Allons au dortoir d'Helga, tu m'expliqueras tout ça là-bas. D'accord?

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_Ok, je te suis."

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Après avoir rassemblé ses affaires et caché les bouteilles restantes, Cyrica retourne en ville et se dirige vers les dortoirs, suivie de Valdemar. Le dortoir, à cette heure-ci, est généralement vide, hormis Helga, qui s'occupe des clients quand elle ne s'affaire pas dans sa chambre avec l'un d'eux, et Svana, sa petite bonne qui nettoie. Pour éviter que leur conversation soit écoutée et dérangée, Cyrica chuchote quelque chose à Helga en lui donnant une pièce. Elle dit alors à Svana d'aller s'occuper de l'étage, et elle-même va à l'extérieur sur le marché. Voilà un petit arrangement qui fait du bien à tout le monde.
Une fois les deux potentielles gêneuses écartées, les deux amis s'installent à une table.

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"Parle-moi donc de ce potentiel client, entame Cyrica.

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_Comme je te l'ai dit, il s'agit d'un dunmer. Il est arrivé hier soir, je l'ai entendu se renseigner au sujet du fabricant qui a été tué. Alors j'ai décidé de le tenter, et il avait l'air intéressé. Mais seulement par du sucre.

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_Laisse-moi deviner, tu lui as dit que j'en aurai peut-être, c'est ça? Tu devrais savoir que je ne vends que du skooma.

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_Je le sais. Mais je me suis dit que peut-être... En plus, tu es maintenant la seule que je connaisse bien qui vende du skooma ici.

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_Bon... Je vais accepter de le rencontrer. Dis-lui de venir à l'entrepôt ce soir vers 22h00 sur les docks. Et viens y aussi. Déjà je n'ai pas pleinement confiance, en plus j'aurai peut-être besoin de toi. Sur ce, je dois aller vendre mes remèdes dans les villages alentours. 22h00, l'entrepôt.

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_J'arriverai avant lui. A ce soir."

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Cyrica se lève alors, et sort du dortoir. Elle est suivit de Valdemar. Elle quitte la ville pour allez vendre ses bons remèdes.

Felagund était encore à l’auberge à attendre le nordique. Toujours une chope de bière à la main, avachit à une table dans l’ombre. Soudain la porte d’entrée s’ouvra et le nordique fit son apparition. Celui-ci chercha l’elfe noir dans l’auberge et lorsqu’il l’aperçut, il se dirigea vers lui, s’assit et commanda une chope de bière, puis se mit à parler:

-Ça y est, j’ai rencontré mon amie, et elle accepte de te rencontrer.

-Très bien, alors ce sera où et quand ?

-Ce sera ce soir à 22 heures sur les docks. Mais je dois te prévenir, il n’est pas sûr qu’elle puisse te procurer l’ingrédient que tu recherche, mais il se peut qu’elle connaisse quelqu’un qui puisse t’en fournir.

-Alors il faudra qu’elle fasse au plus vite avant la fin de la semaine pour m’en fournir !

-Pourquoi donc avant la fin de la semaine ?

Felagund ne pouvait pas dire la vérité à cet étranger, il ne pouvait pas lui dire qu’avec la pleine lune qui fera son apparition en fin de semaine il se transformera en bête et cette fois il ne pourra pas se contrôler et se jettera sur tout ce qui se trouvera dans son champ de vision. Il se décida à lui dire un mensonge pour éviter que le nordique ne pose trop de question :

-Car dans une semaine je repars pour ma ville !

Valdemar ne sembla pas s’intéresser à ce dernier détail.

-Et bien je ne peux rien vous promettre, mais quoi qu’il en soit elle a accepté de vous rencontrer dans 5 heures, alors je pense que vous pouvez faire un peu de tourisme en ville, je vous recommande d’aller sur la grande place, il y des boutiques intéressantes là-bas.

-Mouep, on verra.

Sur ce les deux hommes se levèrent finirent leurs chopes et se séparèrent. Felagund marcha entre les boutiques et remarqua deux hommes qui voulaient se faire le plus discret possible, et ce n’est que par un coup du hasard qu’il les remarqua.
L’heure du rendez vous approcha et Felagund se dirigea vers les docks.

Après avoir quitté la ville, Cyrica marche pendant un moment vers ses quelques clients qui sont en dehors de la ville. Certains ne peuvent plus vraiment venir l'y voir, à cause de problèmes avec la loi, ou causés par leur dépendance, mais du moment qu'ils peuvent la payer, cela ne la dérange pas d'aller vendre jusque chez eux.
Une fois son tour fait et ses ventes accomplies, elle retourne lentement à Faillaise. Elle passe au dortoir récupérer un morceau de pain et de quoi le garnir et retourne sur les docks. Là elle attend, et vend à quelques personnes ses élixirs qui guérissent tout. Elle n'a pas que du skooma, puisque quand elle a le temps et l'argent, elle passe chez l'alchimiste pour fabriquer quelques mélanges dont elle a le secret, quelques placebos, ce qui lui permet de diversifier un peu sa clientèle.
Puis, quand approche finalement l'heure de rencontrer le dumner en manque de sucrelune, soit un peu plus d'une heure avant le rendez-vous, Cyrica range son étal, cache sa marchandise, récupère quelques fioles, puis se dirige vers l'entrepôt. Comme prévu, elle trouve la porte verrouillée, mais après avoir bien vérifier que personne ne se trouve là, elle crochète la serrure sans problème. Travail d'amateur. Après être rentrer, elle referme cette porte.
Elle installe tout pour l'entrevue. De quoi s'éclairer discrètement et de quoi s'asseoir. Quelques caisses sur lesquelles elle place de bougies suffisent. Quand arrive Valdemar, il s'installe sur une caisse dans un coin de la pièce. Puis les deux attendent dans le silence que la porte s'ouvre, ce qui ne manque pas d'arriver.

Felagund arriva devant la porte en bois, il trouva étrange qu‘elle ne soit pas verrouillée, mais il ne s’occupa pas plus de ce détail. Une fois entrée il vit une caisse sur laquelle était posées des bougies, et juste derrière une femme était assise. Un peu plus loin dans un coin sombre le nordique qui lui avait donné le rendez-vous.

-Bonsoir monsieur le Dunmer, je vous en prie, asseyez-vous. Dit-elle calmement

-Je préfère debout si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je n’ai pas l’intention d’éterniser cette entrevue ! Le ton autoritaire de l’elfe noir fit comprendre à la jeune femme qu’elle n’avait pas affaire à un client habituelle.

-Très bien, si vous voulez. Mon ami m’a rapporté que vous cherchiez du sucre-lune et que je pouvais vous en fournir. Or, je ne suis pas fournisseuse de sucre-lune, il vous a mal informé sur ce point j’en ai peur.

-Alors j’imagine que je n’ai plus rien à faire ici...
Sentant qu’elle risquait de perdre un nouveau client Cyrica tenta quand même quelque chose :
-J’ai dit que je n’avais pas de sucre-lune, mais je peux toujours vous vendre mon skooma, d’après ce que j’ai compris de ce que m’a dit mon ami vous devez sûrement être un peu alchimiste vous même, vous pourrez toujours distillez le sucre-lune qui s’y trouve.

-Et devenir dépendant à cause des substance addictives qui l’auront pollué !!! Hors de question j’ai besoin de sucre-lune raffiné le plus pur possible pour mon breuvage.

Cyrica abattit sa dernière carte, un mensonge qui aurait vite fait de convaincre cet elfe exigeant :
-Si vous le souhaitez je peux faire en sorte de me procurer ce sucre-lune, mais il vous faudra y mettre le prix !

-L’or ne sera pas un problème !

Sur ces mots, Felagund se retourna puis se dirigea vers la porte.

Valdemar n’avait pas bouger de tout l’entretien mais une fois la porte fermée, il se dirigea vers son amie et lui dit :

-Mais enfin Cyrica tu n’as aucun moyen d’avoir du sucre-lune, comment tu vas faire pour lui fournir ce qu’il veut ?

-Tu verras, demain il reviendra et je lui donnerais du sucre légèrement coloré, le temps qu’il se rende compte de la supercherie, j’aurais fais en sorte qu’il ne puisse plus nous retrouver !

[EDIT: Maître du jeu]

Vous avez inversé les deux couleurs des personnages suivant: Cyrica Aurora et Felagund Anàrion lors des premières répliques.
Détail corrigé par le Maître du Jeu.

Sur ces mots, Cyrica congédie son ami, puis sort à son tour. Elle repose sa marchandise dans sa planque sur les quais, puis rentre dans la ville, afin d’aller rejoindre son dortoir. En passant, elle salue Haelga -qui attend sûrement un amant d’une nuit – et monte l’escalier. Là, elle se met en pyjama, et va dormir.
Elle se réveille le lendemain vers 6h00, descend après s’être habillée pour manger et prendre sa bouteille de skooma. Après quoi, elle sort et se dirige vers son habituelle planque, et son habituel étalage. Là, elle attend ses clients, afin de leur vendre leur skooma habituel. Puis, à dix heures, elle se dirige vers l’Elixir d'Elgrim afin d’acheter de quoi colorer son sucre, et de quoi acheter le sucre également. Puis ses achats effectués, et les pièces d’or changées de main, Cyrica utilise le nécessaire d’alchimie du négociant afin de colorer tranquillement son sucre. Elle contemple son œuvre, puis satisfaite, elle s’en va. Tout est près pour le soir.
Alors qu’elle se dirige d’un pas décidé vers sa planque, Valdemar vient vers elle.

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« Cyrica, il faut que je te dise quelque chose d’important.

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_Oui, qu’est-ce ? »

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Valdemar regarde autour de lui, puis dit : « Pas ici, vient. » Il l’entraîne derrière le Dard de l’abeille.

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« J’ai entendu deux membres de la guilde discuter… Un garde cherche à remonter le réseau des traficants de skooma. Et je crois que tu es la prochaine sur la liste.

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_Comment ça la prochaine ? C’est-à-dire ?

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_Eh bien… Quelqu’un a du te dénoncer. Ils risquent de venir t’arrêter… La guilde ne bougera pas, puisque tu n’en fais pas partie. Je te conseille de partir.

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_Bon, eh bien je crois qu’en effet, c’est ce qu’il convient de faire. Je vais m’en aller maintenant."

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Cyrica tend le sucre à son ami.

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« Si jamais les gardes viennent ce soir, ne prend pas de risques pour moi, dis-leur ce que c’est, quitte à me faire détester de cet elfe. De toute façon, il ne me retrouvera pas. Adieu mon ami, merci de cette aide ultime. Peut-être nous reverrons nous.

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_Peut-être, Cyrica, peut-être. »

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Après une brève accolade, Cyrica va sur les docks récupérer le contenu de sa cache. Après quoi, elle passe prendre au Dortoir d’Haelga ses affaires, toujours prêtes au cas où elle doive partir précipitamment, comme c’est le cas aujourd’hui. Puis elle se dirige vers la sortie de la ville, regarde une dernière fois la place, et quitte Faillaise pour de bon.

[Hrp: Fin de ma partie, je te laisse finir.
Désolé du temps de réponse.]

Une fois son sucre lune obtenu, Felagund reparti au plus vite vers Blancherive là où se trouvait son petit laboratoire d'alchimie improvisé.
En quittant Faillaise il nota que les gardes avaient l'air quelque peu agités, mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper d'avantage, la prochaine pleine lune ne tarderait pas à apparaître, il devait rentrer au plus vite.

Une fois arrivé à la jument pavoisé, il salua brièvement Hulda et Eloe, puis monta immédiatement préparé sa mixture. Ceci fait il l'avala d'un trait, mais remarqua cependant que sa potion avait un goût plus doux qu'à l'accoutumé, il se dit que cela devait être d^à la fatigue étant donné qu'il avait couru pendant une journée afin de pouvoir rentrer à temps. Il alla donc verrouiller la porte de la chambre en plaçant son placard juste devant au cas où Eloe ou Hulda ai l'envie de venir lui demander quelque chose durant la nuit. Il se déshabilla complètement puis dirigea vers son lit, mais au moment où il posa sa tête sur l'oreiller il ne ressentit pas les effets habituels de la potion, il ne se sentait du tout engourdit, ni plus faible, il était en pleine forme et il sentait son cœur battre de plus en plus vite, et son corps lui faire mal de toutes parts, il sentait très nettement la métamorphose avoir lieu et avant que son esprit ne soit dominer par le loup il se jura qu'il retrouverait cette femme et son ami qui avaient profité de lui et lui revendu du faux sucre lune!

À son réveil, Felagund se trouvait hors de Blancherive, dans un petit bois, il ne savait pas comment il était arrivé là, tout ce qu'il savait c'est qu'il devait être environ 10 h du matin, qu'il avait très froid ( en partie à cause de sa nudité), et qu'il avait un fort goût de sang dans la bouche. Avec ce dernier constat, il s'affola et regarda son corps, ses mains étaient couvertes de sang, mais il fut rassuré en voyant à 2 mètres de lui la carcasse d'un chevreuil, complètement éviscéré et presque décapité, sa tête était encore rattaché au reste du corps par un mince lambeau de chaire.
Il ramassa des fougères pour s'en faire un pagne, histoire de ne pas rentrer nu comme un nouveau né à Blancherive.

Une fois arrivé en ville, et après avoir subit les railleries des gardes et des enfants il arriva devant la jument pavoisée où il remarqua qu'une partie du toit était éventré, Hulda se planta devant lui et lui demanda:

-Mais enfin Fel' qu'est ce qui s'est passé hier soir, pourquoi tu portes ce pagne, et où étais-tu passé?

Felagund se retrouva au pied du mur, il lui fallait trouvé une excuse qui puisse expliquer son état ainsi que celui du toit. Mais il ne pouvait pas lui dire tout simplement :

-hey, au fait je t'ai pas dit, je suis un loup garou et mon somnifère que j'ai pris hier soir à foiré à cause d'une roulure qui s'est jouée de moi en me revendant du faux sucre lune qui en passant est l'ingrédient de base du skooma, qui me vaudrait un allé simple dans les geôles de fort dragon si cela se savait?

Il aurait l'air d'un fou, il préféra une autre approche, peut-être moins plausible mais moins risquée:

-Je suis terriblement désolé Hulda, j'étais en train de faire une expérience hier soir avec des produits que j'ai rapporté de faillaise, mais ceux-ci se sont révélés instables et il y a eu une explosion qui m'a propulsé au travers du toit, et par dessus la muraille, et puis je me suis réveille dans le ruisseau plus bas, et mes vêtements étaient complètement fichus.

-Alors pourquoi ta porte était verrouillé et quand bien même je l'ouvre avec ma propre clé elle reste impossible à ouvrir?
Hulda posa cette question avec une veine qui commençait à gonfler au niveau de sa tempes.

-Et bien en fait j'ai mis mon placard devant pour être sur de ne pas être dérangé durant cette expérience. Écoute Hulda je suis sincèrement désolé pour ce qui s'est passé hier soir, je vais réparé le toit et tu n'aura qu'a prendre les frais de réparation sur mon salaire *comme ci ça allait me rendre plus pauvre que je ne le suis en ce moment*.

-Mais enfin Fel' tu ne comprends donc pas, il n'y a pas que ça comme problème, tu aurais pu mourir dans cette explosion, mêm si je dois bien avouer que je n'ai pas entendu grand chose durant cette nuit.

-*Ouf au oins elle a cru à mon histoire, c'est déjà ça* Je te remercie de ta sollicitude Hulda, mais tu n'a pas à t'en faire, j'ai bientôt 500 ans j'en ai vu des bien pires que ça *et encore un autre petits mensonge, de toutes façons au point où j'en suis...*

Felagund passa le reste de la journée à réparé la toiture. Puis le soir en allant se coucher il repensa à cette femme, qui s'était moquée de lui, puis il se dit qu'il la retrouverait, mais pas en tant qu'elfe...