Dans la ville des nordiques
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Dans la ville des nordiques
Cyrica Aurora Dim 10 Fév - 12:09
« Qu’est-ce que vous me voulez ?!
_ Juste te causer ! T’es nouvelle en ville… Je veux juste voir si tu veux vivre ici ! Si t’es prête à t’intégrer, ou alors si t’es juste une de ces étrangères qui veut dépouiller ma ville de sa nourriture !
_ Je suis venue ici pour vivre tranquillement… Je ne veux pas d’histoire !
_ T’en auras pas, si tu fais ce que je te demande ! »
Cyrica analysa sa situation, et comprit qu’elle n’était pas en situation de négocier. L’homme en face d’elle était armé, mais ce n’était pas cela qu’elle craignait. Ses sorts ne lui feraient sûrement gagner qu’un peu de répit. Et si jamais elle le tuait dans cette petite ruelle, il devait avoir des amis, et ses amis le vengeraient. Elle se résolut donc à écouter le nordique.
« Que veux-tu de moi ?
_ Un dumner m’emmerde… J’aimerai qu’il arrête de souiller nos rues !
_ Qu’a-t-il fait ?
_ Déjà, c’est un foutu elfe noir ! En plus, il salit nos rues, en habitant hors du quartier où il devrait être avec les membres de sa race ! Faut qu’il se barre ! Alors tu vas t’en occuper et prouver à Vendeaume que t’as envie d’être ici ! »
Elle réfléchit. Ses possibilités d’actions étaient limitées. Mais ce nordique lui donnait déjà envie de quitter la ville. Si jamais elle devait s’occuper de ce dumner, il paierait. Tôt ou tard, elle trouverait le moyen de se venger pour cet affront.
« J’accepte… De toute façon, je n’ai pas le choix… » dit-elle en le regardant d’un air de défi.
« Fais pas la maligne avec moi ! Ou alors tu s’ras la prochaine ! »
Le nordique donna à Cyrica les indications concernant le dumner, et la laissa repartir.
Elle était arrivée à Vendeaume par le biais d’une caravane kahjiit qu’elle avait escortée jusque là. Elle avait pu obtenir du skooma tout au long de la route en échange de ses services. Puis une fois arrivée, elle avait servi de livreuse à l’intérieur de la ville à ses compagnons de routes, et avait grâce à cela obtenu un peu plus de skooma. Elle avait profité du voyage pour également perfectionner sa fabrication de skooma. Une fois la caravane partie, il n’y avait pas trois jours de cela, Cyrica s’était installée dans l’auberge, et avait réussi à obtenir un travail de serveuse. Et voilà que les ennuis commençaient. Ce maudit nordique l’avait suivie alors qu’elle marchait seule dans les rues, afin de lui confier une sale besogne. Non pas qu'avoir du sang sur les mains la dérangeait vraiment, mais devoir jouer les servantes ne lui plaisait vraiment pas.
Elle alla chez le dumner dont elle devait s’occuper. Avant de frapper, il valait mieux connaître la cible. Et voir comment on pouvait le mieux tirer partie de la situation contre le nordique. Elle se présenta donc devant sa porte et toqua.
_ Juste te causer ! T’es nouvelle en ville… Je veux juste voir si tu veux vivre ici ! Si t’es prête à t’intégrer, ou alors si t’es juste une de ces étrangères qui veut dépouiller ma ville de sa nourriture !
_ Je suis venue ici pour vivre tranquillement… Je ne veux pas d’histoire !
_ T’en auras pas, si tu fais ce que je te demande ! »
Cyrica analysa sa situation, et comprit qu’elle n’était pas en situation de négocier. L’homme en face d’elle était armé, mais ce n’était pas cela qu’elle craignait. Ses sorts ne lui feraient sûrement gagner qu’un peu de répit. Et si jamais elle le tuait dans cette petite ruelle, il devait avoir des amis, et ses amis le vengeraient. Elle se résolut donc à écouter le nordique.
« Que veux-tu de moi ?
_ Un dumner m’emmerde… J’aimerai qu’il arrête de souiller nos rues !
_ Qu’a-t-il fait ?
_ Déjà, c’est un foutu elfe noir ! En plus, il salit nos rues, en habitant hors du quartier où il devrait être avec les membres de sa race ! Faut qu’il se barre ! Alors tu vas t’en occuper et prouver à Vendeaume que t’as envie d’être ici ! »
Elle réfléchit. Ses possibilités d’actions étaient limitées. Mais ce nordique lui donnait déjà envie de quitter la ville. Si jamais elle devait s’occuper de ce dumner, il paierait. Tôt ou tard, elle trouverait le moyen de se venger pour cet affront.
« J’accepte… De toute façon, je n’ai pas le choix… » dit-elle en le regardant d’un air de défi.
« Fais pas la maligne avec moi ! Ou alors tu s’ras la prochaine ! »
Le nordique donna à Cyrica les indications concernant le dumner, et la laissa repartir.
Elle était arrivée à Vendeaume par le biais d’une caravane kahjiit qu’elle avait escortée jusque là. Elle avait pu obtenir du skooma tout au long de la route en échange de ses services. Puis une fois arrivée, elle avait servi de livreuse à l’intérieur de la ville à ses compagnons de routes, et avait grâce à cela obtenu un peu plus de skooma. Elle avait profité du voyage pour également perfectionner sa fabrication de skooma. Une fois la caravane partie, il n’y avait pas trois jours de cela, Cyrica s’était installée dans l’auberge, et avait réussi à obtenir un travail de serveuse. Et voilà que les ennuis commençaient. Ce maudit nordique l’avait suivie alors qu’elle marchait seule dans les rues, afin de lui confier une sale besogne. Non pas qu'avoir du sang sur les mains la dérangeait vraiment, mais devoir jouer les servantes ne lui plaisait vraiment pas.
Elle alla chez le dumner dont elle devait s’occuper. Avant de frapper, il valait mieux connaître la cible. Et voir comment on pouvait le mieux tirer partie de la situation contre le nordique. Elle se présenta donc devant sa porte et toqua.
Cyrica Aurora- Mage prudent
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Re: Dans la ville des nordiques
Maître du Jeu Dim 10 Fév - 13:48
La porte s'ouvrit timidement. Elle grinçait un peu, ce qui confirma à Cyrica le fait que toute la maison était délabré.
Une petite tête émergea par la porte, ses petit yeux rouges et insouciant fixé sur la jeune femme. La gamine semblait ne pas avoir plus de 6 ans, mais avec les Elfes ont sait jamais, niveau âge...
- Bonjour madame. On a rien fait, ajouta la petite fille par réflexe.
La dernière phrase confirma à Cyrica que ces Dunmers devaient souvent avoir des problème avec les autorités. Mais, lorsqu'elle regarda autour d'elle avant de parler, elle comprit que c'était également le cas de tout les Elfes noir ici.
Cyrica prit son air le plus tendre:
- Salut toi! Dis moi, ma grande, ton papa...
- Talsi! Je t'ai déjà dis de ne pas ouvrir aux étrangers!
Un adulte arriva -sûrement le père- ou poussa doucement Talsi sur le côté.
- Va dans la cuisine, s'il te plait. Puis il se retourna vers Cyrica. Et vous, qu'est-ce que vous voulez?
Une petite tête émergea par la porte, ses petit yeux rouges et insouciant fixé sur la jeune femme. La gamine semblait ne pas avoir plus de 6 ans, mais avec les Elfes ont sait jamais, niveau âge...
- Bonjour madame. On a rien fait, ajouta la petite fille par réflexe.
La dernière phrase confirma à Cyrica que ces Dunmers devaient souvent avoir des problème avec les autorités. Mais, lorsqu'elle regarda autour d'elle avant de parler, elle comprit que c'était également le cas de tout les Elfes noir ici.
Cyrica prit son air le plus tendre:
- Salut toi! Dis moi, ma grande, ton papa...
- Talsi! Je t'ai déjà dis de ne pas ouvrir aux étrangers!
Un adulte arriva -sûrement le père- ou poussa doucement Talsi sur le côté.
- Va dans la cuisine, s'il te plait. Puis il se retourna vers Cyrica. Et vous, qu'est-ce que vous voulez?
Maître du Jeu- Maître du Jeu
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Re: Dans la ville des nordiques
Cyrica Aurora Dim 10 Fév - 14:28
« J'aimerai m'entretenir avec Gavesu Novrynea, » expliqua Cyrica sans détour en souriant.
« C'est moi. Qui êtes-vous, et que me voulez-vous?
_ Je m'appelle Cyrica. Puis-je entrer?
_ Non, je ne préfère pas...
_ C'est que j'aimerai vous parler de quelque chose de... Priver... Il ne vaut mieux pas que les gens entendent cela. Surtout ceux de ce quartier...
L'elfe hésita... Il la regarde, suspicieux... Puis envisagea de la renvoyer. Elle lui lança alors un sort de charme.
« Vous êtes bien sûr que vous ne voulez pas entendre ce que j'ai à vous dire?
_ Bon, très bien, entrez. »
Il la conduisit dans une pièce de la maison, ferma la porte, et lui demanda de lui dire ce qu'elle devait lui dire. Cyrica songea qu'elle aurait pu mettre un terme à tout cela là, maintenant. Mais elle ne le voulait pas. Elle voulait s'amuser un peu d'abord. Faire plus ample connaissance avec sa cible. Acquérir sa confiance sans user de magie. Puis choisir qui du nordique ou du dunmer devait rester.
« Je me demandais si vous aviez besoin d'aide... Je m'explique, les dunmers ne sont pas très bien vus ici. Et vous êtes hors du quartier Gris. Je me demandais donc si vous ne vouliez pas que je règle quelques problèmes pour vous. »
« C'est moi. Qui êtes-vous, et que me voulez-vous?
_ Je m'appelle Cyrica. Puis-je entrer?
_ Non, je ne préfère pas...
_ C'est que j'aimerai vous parler de quelque chose de... Priver... Il ne vaut mieux pas que les gens entendent cela. Surtout ceux de ce quartier...
L'elfe hésita... Il la regarde, suspicieux... Puis envisagea de la renvoyer. Elle lui lança alors un sort de charme.
« Vous êtes bien sûr que vous ne voulez pas entendre ce que j'ai à vous dire?
_ Bon, très bien, entrez. »
Il la conduisit dans une pièce de la maison, ferma la porte, et lui demanda de lui dire ce qu'elle devait lui dire. Cyrica songea qu'elle aurait pu mettre un terme à tout cela là, maintenant. Mais elle ne le voulait pas. Elle voulait s'amuser un peu d'abord. Faire plus ample connaissance avec sa cible. Acquérir sa confiance sans user de magie. Puis choisir qui du nordique ou du dunmer devait rester.
« Je me demandais si vous aviez besoin d'aide... Je m'explique, les dunmers ne sont pas très bien vus ici. Et vous êtes hors du quartier Gris. Je me demandais donc si vous ne vouliez pas que je règle quelques problèmes pour vous. »
Cyrica Aurora- Mage prudent
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Re: Dans la ville des nordiques
Maître du Jeu Sam 23 Fév - 0:09
Gavesu regarda l'étrangère de haut en bas. Il semblait plus calme et moins prompt à la colère qu'en début de conversation.
Il prit un air dédaigneux:
- Que me voulez vous?
- Simplement régler quelque uns de vos soucis, répondit Cyrica, confiante.
Il la dévisagea de nouveau, pis l'amena à la suivre dans une petite salle. Il ferma la porte à clef.
La pièce poussiéreuse et délabrée contenait un amas étonnant de chose et d'autre. Ces gens devait vivre de ce qu'ils trouvaient.
- Il y a bien... Un service qu'une voleuse pourrait me rendre...
- Voleuse? Répondit Cyrica, surprise.
- Ne me prenez pas pour un demeuré. Il fut un temps où j'était dans une certaine guilde, et y'a des choses qui ne s'oublient pas. Comme de reconnaître un compère, par exemple, ajouta t-il dans un sourire narquois.
Cyrica en resta bouche bée. Saleté de Dunmer! Jamais... Ah, quoique, cela peut-être intéressant.
Elle reconsidéra l'Elfe noir.
- Je vous écoute, vipère.
- Eh bien, c'est simple. Les Nordiques nous volent souvent, surtout les ivrognes. Jusque là, c'était pas bien grave, jusqu'à ce qu'on commence à nous voler nos reliques ou le si peu de chose qui ait de la valeur pour nous.
On m'a volé une relique qui vient de ma famille sur Soltheim y'a pas longtemps, et je sais qui est responsable! Je veux récupérer cette relique, mais la Garde ne croit pas un vieil Elfe noir. Alors c'est à vous de la trouver.
Visitez la maison de Kaltar, la deuxième à droite en entrant par la grande porte, et récupérez mon bien. Et, au passage, subtilisez quelque trucs en plus qui valent quelque chose.
Il prit un air dédaigneux:
- Que me voulez vous?
- Simplement régler quelque uns de vos soucis, répondit Cyrica, confiante.
Il la dévisagea de nouveau, pis l'amena à la suivre dans une petite salle. Il ferma la porte à clef.
La pièce poussiéreuse et délabrée contenait un amas étonnant de chose et d'autre. Ces gens devait vivre de ce qu'ils trouvaient.
- Il y a bien... Un service qu'une voleuse pourrait me rendre...
- Voleuse? Répondit Cyrica, surprise.
- Ne me prenez pas pour un demeuré. Il fut un temps où j'était dans une certaine guilde, et y'a des choses qui ne s'oublient pas. Comme de reconnaître un compère, par exemple, ajouta t-il dans un sourire narquois.
Cyrica en resta bouche bée. Saleté de Dunmer! Jamais... Ah, quoique, cela peut-être intéressant.
Elle reconsidéra l'Elfe noir.
- Je vous écoute, vipère.
- Eh bien, c'est simple. Les Nordiques nous volent souvent, surtout les ivrognes. Jusque là, c'était pas bien grave, jusqu'à ce qu'on commence à nous voler nos reliques ou le si peu de chose qui ait de la valeur pour nous.
On m'a volé une relique qui vient de ma famille sur Soltheim y'a pas longtemps, et je sais qui est responsable! Je veux récupérer cette relique, mais la Garde ne croit pas un vieil Elfe noir. Alors c'est à vous de la trouver.
Visitez la maison de Kaltar, la deuxième à droite en entrant par la grande porte, et récupérez mon bien. Et, au passage, subtilisez quelque trucs en plus qui valent quelque chose.
Maître du Jeu- Maître du Jeu
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Re: Dans la ville des nordiques
Cyrica Aurora Sam 27 Avr - 21:40
Cyrica sortit de la maison du dunmer. Maudit soit-il… Le cambriolage n’était pas une tâche qu’elle appréciait particulièrement accomplir. Dangereux de jours, dangereux de nuit… Elle trouverait bien quelque chose si elle se faisait prendre, mais étant nouvelle en ville…
Elle alla d’abord observer la maison de Kaltar. Elle essaya d’entrer le plus naturellement du monde. Bien sûr, la porte était fermée. Il était en train de travailler, puis il irait probablement boire un coup à la taverne. Il n’avait pas de femme, se rappelait-elle, personne à la maison qui pourrait rentrer à l’improviste. Elle entendit des pas dans la rue. Elle se blottit contre la porte, sous le porche, et ne fit pas le moindre mouvement le temps que le garde passe, précédent quelqu’un d’autre. Puis Cyrica se retrouva tranquille.
Elle profita de ce répit pour crocheter la serrure, et entra. Le plus dur était fait, ne restait plus qu’à retrouver l’urne. Elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. Kaltar devait être bien installé ici. Elle fouilla la maison, et en profita pour faire l’inventaire des tiroirs, desquels elle soutira ainsi au nordique quelques septims, ainsi qu’une clé de la maison du nordique. Après sa fouille méthodique de la maison, elle se rendit à l’évidence. L’urne n’était plus là, et elle ne pourrait pas faire chanter le nordique sans quelque chose de sûr. Elle regarda dans son sac, et se dit qu’un tel sacrifice serait probablement utile. Elle laissa donc dans la maison quelques uns des biens que contenaient son sac, l’une des choses les plus précieuses à ses yeux.
Elle quitta la maison, ferma à clé, et s’en alla. Elle retourna à la taverne, dans sa petite chambre où elle entreposa son butin. Elle reprit son poste de serveuse au moment convenu, supporta les remarques des ivrognes et des nordiques. Puis, plus tard dans la nuit, quand la clientèle eut vidé les lieux, elle retourna dans sa chambre, but une bouteille de skooma, et sortit dans la rue.
Elle se dirigea vers la maison de Kaltar dont elle avait la clé, et se faufila sans bruit jusqu’à la chambre du nordique qui ronflait très fort. Une fois à l’intérieur, sa dague sous la gorge de Kaltar, elle le réveilla.
« Quoi ? Qu’est-ce que…
_ Ne fais pas de gestes brusques, nordique, ou je t’égorge… Dis-moi ce que tu as fait de l’urne dunmer que tu as volé à Gavesu !
_ Que… Comment savez-vous cela ?!
_ Il m’a dit que vous l’aviez volée. Et j’ai vérifié si elle était en votre possession ! Où est-elle ?!
_ Vous pensez vraiment que… »
Cyrica appuya un peu plus sa dague sur la gorge du nordique. Il s’interrompit.
« Ne me tentez pas. Dites-moi où elle est, et vous ressortirez vivant de cette affaire…
_ Je l’ai vendue ! », répondit le nordique terrifié. « Je l’ai vendue à un voyageur qui s’intéressait à ce genre d’artefacts, un mage, qui venait de loin ! Laissez-moi maintenant, c’est tout ce que je sais !
_ Comment s’appelait-il ? Comment le retrouver ?! D'où venait-il?! »
Le nordique réfléchit à toute vitesse.
« Il s’appelait Calcelmo ! Et j’ai entendu dire qu’il venait de Markarth !
_ Merci bien… Vous pouvez vous rendormir. Et ne vous avisez pas de parler de ça à qui que ce soit… Sinon, je vous accuserez de consommer du skooma… »
Cyrica se réjouit d’avoir caché quelques de ses bouteilles dans la maison, et s’en alla, la dague toujours tendue vers lui. Il n’osa même pas bouger. Elle repartit à la taverne, et s’installa dans sa chambre. Markarth maintenant… Elle avait traversé tout Bordeciel, et elle risquait de devoir aller jusqu’à Markarth… Elle irait en parler le lendemain à Gavesu.
Elle alla d’abord observer la maison de Kaltar. Elle essaya d’entrer le plus naturellement du monde. Bien sûr, la porte était fermée. Il était en train de travailler, puis il irait probablement boire un coup à la taverne. Il n’avait pas de femme, se rappelait-elle, personne à la maison qui pourrait rentrer à l’improviste. Elle entendit des pas dans la rue. Elle se blottit contre la porte, sous le porche, et ne fit pas le moindre mouvement le temps que le garde passe, précédent quelqu’un d’autre. Puis Cyrica se retrouva tranquille.
Elle profita de ce répit pour crocheter la serrure, et entra. Le plus dur était fait, ne restait plus qu’à retrouver l’urne. Elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. Kaltar devait être bien installé ici. Elle fouilla la maison, et en profita pour faire l’inventaire des tiroirs, desquels elle soutira ainsi au nordique quelques septims, ainsi qu’une clé de la maison du nordique. Après sa fouille méthodique de la maison, elle se rendit à l’évidence. L’urne n’était plus là, et elle ne pourrait pas faire chanter le nordique sans quelque chose de sûr. Elle regarda dans son sac, et se dit qu’un tel sacrifice serait probablement utile. Elle laissa donc dans la maison quelques uns des biens que contenaient son sac, l’une des choses les plus précieuses à ses yeux.
Elle quitta la maison, ferma à clé, et s’en alla. Elle retourna à la taverne, dans sa petite chambre où elle entreposa son butin. Elle reprit son poste de serveuse au moment convenu, supporta les remarques des ivrognes et des nordiques. Puis, plus tard dans la nuit, quand la clientèle eut vidé les lieux, elle retourna dans sa chambre, but une bouteille de skooma, et sortit dans la rue.
Elle se dirigea vers la maison de Kaltar dont elle avait la clé, et se faufila sans bruit jusqu’à la chambre du nordique qui ronflait très fort. Une fois à l’intérieur, sa dague sous la gorge de Kaltar, elle le réveilla.
« Quoi ? Qu’est-ce que…
_ Ne fais pas de gestes brusques, nordique, ou je t’égorge… Dis-moi ce que tu as fait de l’urne dunmer que tu as volé à Gavesu !
_ Que… Comment savez-vous cela ?!
_ Il m’a dit que vous l’aviez volée. Et j’ai vérifié si elle était en votre possession ! Où est-elle ?!
_ Vous pensez vraiment que… »
Cyrica appuya un peu plus sa dague sur la gorge du nordique. Il s’interrompit.
« Ne me tentez pas. Dites-moi où elle est, et vous ressortirez vivant de cette affaire…
_ Je l’ai vendue ! », répondit le nordique terrifié. « Je l’ai vendue à un voyageur qui s’intéressait à ce genre d’artefacts, un mage, qui venait de loin ! Laissez-moi maintenant, c’est tout ce que je sais !
_ Comment s’appelait-il ? Comment le retrouver ?! D'où venait-il?! »
Le nordique réfléchit à toute vitesse.
« Il s’appelait Calcelmo ! Et j’ai entendu dire qu’il venait de Markarth !
_ Merci bien… Vous pouvez vous rendormir. Et ne vous avisez pas de parler de ça à qui que ce soit… Sinon, je vous accuserez de consommer du skooma… »
Cyrica se réjouit d’avoir caché quelques de ses bouteilles dans la maison, et s’en alla, la dague toujours tendue vers lui. Il n’osa même pas bouger. Elle repartit à la taverne, et s’installa dans sa chambre. Markarth maintenant… Elle avait traversé tout Bordeciel, et elle risquait de devoir aller jusqu’à Markarth… Elle irait en parler le lendemain à Gavesu.
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Re: Dans la ville des nordiques
Penruet Sam 15 Juin - 16:17
Ca ne commençait décidément pas très bien. Dès son entrée dans la ville, ça avait été le foutoir. Un nordique complètement bourré, à l'haleine d'hydromel et de bière mélangée - ces poivrots n'avaient décidément aucun gout - lui était tombé dessus, sur la place centrale, à peine avait-il passé la grande porte noire à double battants. Les gardes s'étaient contentés de regarder, certains souriaient même, et un cercle de nordiques encourageant leur compagnon s'était formé autour d'eux, alors qu'il se faisait bousculer par cet abruti. Sa cape masquait ses armes, sans quoi il n'aurait jamais été pris à parti ainsi.
Derrière tout ce monde, quelques compatriotes Dunmers le regardaient, une expression de pitié impuissante dans le regarde. Ils n'avaient pas la vie facile, il avait été mis en garde, et il savait que passer dans Vendeaume n'allait pas être facile. Il n'aurait simplement jamais imaginé que ça aille aussi vite !
Au détour d'un geste obscène, le nordique avait levé son doigt dans sa direction. Dans un réflexe, il l'avait saisi et l'avait brisé net en deux endroits différent. Il rejoignait maintenant le dos de la main, et l'ongle touchait le poignet. Il y eut un moment de silence, puis un hurlement de douleur atroce, qui emplit Sen de satisfaction alors qu'un murmure parcourait tous ceux qui regardaient.
Il s'esquiva alors que tous venaient au secours du nordique blessé. Il les vit l'emmener vers la taverne - remède pour le moins efficace - mais il n'eut pas le temps de s'attarder, les gardes commençaient à descendre les marches. Il parcourut à toute vitesse les ruelles, capuchon sur le crâne, et alla se planquer pendant quelques heures dans une position hautement inconfortable derrière une maison, sous un buisson de givreboises.
Il n'en ressortit qu'à la nuit tombée pour aller trouver quelqu'un à qui extirper des informations sur sa cible. Il avait après tout été amené ici par un contrat, un sorcier à Markarth lui avait promis une belle somme pour aller assassiner quelqu'un.
Il trouva son renseignement auprès du même à qui il avait cassé le majeur plus tôt dans l'après midi. Il ressortait de la taverne et rentrait chez lui, quelque peu dégrisé, mais toujours largement assez entamé pour tituber. Il s'approcha par derrière et lui plaça la lame sur la gorge. Par pur sadisme, il coupa un peu et rentra la lame dans la plaie, faisant cesser tout mouvement de sa proie.
J'ai très envie de te tuer, alors ne me tente pas... Je le ferais. J'ai juste une question.
Qui êtes vous... que voulez...
JE pose les questions. A vrai dire, je n'en ai qu'une. La maison de Kaltar.
Euh... je... je ne sais...
Tu as exactement cinq secondes pour me dire où elle se trouve, après je t'égorge et je te traîne dans un soupirail. On te retrouvera quand l'odeur sera trop forte.
Je...
Un.
Mais, attendez !
Deux.
Bon, bon, il faut que je...
Trois.
Mais bon Dieu qu'est-ce que vous voulez...
Quatre.
Deuxième maison en rentrant, sur la gauche !
Où ça. En rentrant où ?
Dans la ville.
Tu ne me mens pas, hein ? Parce que si tu me mens, une fois que j'aurais fait ce que j'ai à faire, il n'y aura plus nulle part où te cacher, c'est clair ? Donc, tu ne me racontes pas de conneries ?
Non, non, je le jure !
Bien, ça m'épargne du temps. Allez, cours, crétin.
Il le laissa partir, le regarda un peu détaler à toute vitesse en allant de droite et de gauche, avant de saisir un caillou gros comme son poing et de le lui envoyer droit sur le crâne. Il faillit le manquer, de peu, mais la pierre toucha son but et assomma net le nordique soul, qui s'écrasa dans la neige. Quant il se réveillera, il ne se souviendra de rien, s'il a assez bu, il aura juste fait une mauvaise chute.
Sen revint sur ses pas et retourna sur la grand place, compta les portes et trouva celle de sa cible. Ouverte. Il la poussa un peu, agrandissant l'entrebâillement. Étrange, on aurait dit que quelqu'un d'autre était déjà passé par là. Et il se rendit compte une fois entré, et une fois qu'il eut repoussé la porte exactement comme elle était en entrant, que ladite personne était encore là. Elle farfouillait dans les tiroirs, volait tout ce qui avait un peu de valeur. Il hésita. S'il la tuait, il rendait service à une ville qu'il n'avait aucune envie d'aider, mais elle pouvait à tout moment le découvrir. Il décida de se fondre un peu dans l'ombre, se rapprochant de la porte. Il allait entrer dans la chambre quand elle se dirigea vers lui, et il eut juste le temps de silencieusement reculer dans l'ombre avant qu'elle ne passe. Il crut un moment qu'elle l'avait aperçu, mais se calma quand il entendit les voix.
Elle le questionna un moment sur une urne Dunmer, et il faillit sursauter en entendant le nom de Calcelmo. Son commanditaire ne lui avait pas dit son nom, mais il aimait à savoir pour qui il travaillait réellement, et il avait fait sa petite enquête. C'était le nom qui était ressorti. Alors cette fille voulait récupérer cette urne... Mais c'est une fausse, c'est bidon. Un objet d'aucune valeur, avait dit le type à la capuche. "Je me suis fait arnaquer ! Tuez moi ce salaud !" Il n'arrêtait pas... Il allait falloir qu'il ait une petite discussion avec cette femme, une fois qu'il en aurait fini ici.
Il entendit le bruit d'une dague que l'on rangeait au fourreau, puis elle sortit. Il eut un frémissement agacé, et un tantinet inquiet, quand il entendit le déclic de la serrure ! Voilà qu'il était piégé dans la maison. Il para cependant au plus pressé, entrant rapidement dans la chambre, où le dénommé Kaltar tremblait encore.
Ecoutez, je vous ai dit tout ce que je... Mais, mais qui êtes vous ?
Désolé l'ami... Tu auras eu deux dagues sous la gorge ce soir. Malheureusement, l'une d'entre elles ne s'envolera pas comme ça...
Il posa tranquillement la lame sur les fanons gras du nordique qui tentait vainement de se débattre, lui immobilisa la tête, et plongea son regard dans ses yeux. Puis, savourant avec délice chaque moment, chaque lueur dans ces yeux tourmentés, il tira la lame à lui. Le sang coula sur les draps, imbiba le matelas et coula au goutte à goutte sur le sol de la maison, alors que s'évaporait le dernier souffle et se noyait dans le sang le dernier regard de Kaltar.
Derrière tout ce monde, quelques compatriotes Dunmers le regardaient, une expression de pitié impuissante dans le regarde. Ils n'avaient pas la vie facile, il avait été mis en garde, et il savait que passer dans Vendeaume n'allait pas être facile. Il n'aurait simplement jamais imaginé que ça aille aussi vite !
Au détour d'un geste obscène, le nordique avait levé son doigt dans sa direction. Dans un réflexe, il l'avait saisi et l'avait brisé net en deux endroits différent. Il rejoignait maintenant le dos de la main, et l'ongle touchait le poignet. Il y eut un moment de silence, puis un hurlement de douleur atroce, qui emplit Sen de satisfaction alors qu'un murmure parcourait tous ceux qui regardaient.
Il s'esquiva alors que tous venaient au secours du nordique blessé. Il les vit l'emmener vers la taverne - remède pour le moins efficace - mais il n'eut pas le temps de s'attarder, les gardes commençaient à descendre les marches. Il parcourut à toute vitesse les ruelles, capuchon sur le crâne, et alla se planquer pendant quelques heures dans une position hautement inconfortable derrière une maison, sous un buisson de givreboises.
Il n'en ressortit qu'à la nuit tombée pour aller trouver quelqu'un à qui extirper des informations sur sa cible. Il avait après tout été amené ici par un contrat, un sorcier à Markarth lui avait promis une belle somme pour aller assassiner quelqu'un.
Il trouva son renseignement auprès du même à qui il avait cassé le majeur plus tôt dans l'après midi. Il ressortait de la taverne et rentrait chez lui, quelque peu dégrisé, mais toujours largement assez entamé pour tituber. Il s'approcha par derrière et lui plaça la lame sur la gorge. Par pur sadisme, il coupa un peu et rentra la lame dans la plaie, faisant cesser tout mouvement de sa proie.
J'ai très envie de te tuer, alors ne me tente pas... Je le ferais. J'ai juste une question.
Qui êtes vous... que voulez...
JE pose les questions. A vrai dire, je n'en ai qu'une. La maison de Kaltar.
Euh... je... je ne sais...
Tu as exactement cinq secondes pour me dire où elle se trouve, après je t'égorge et je te traîne dans un soupirail. On te retrouvera quand l'odeur sera trop forte.
Je...
Un.
Mais, attendez !
Deux.
Bon, bon, il faut que je...
Trois.
Mais bon Dieu qu'est-ce que vous voulez...
Quatre.
Deuxième maison en rentrant, sur la gauche !
Où ça. En rentrant où ?
Dans la ville.
Tu ne me mens pas, hein ? Parce que si tu me mens, une fois que j'aurais fait ce que j'ai à faire, il n'y aura plus nulle part où te cacher, c'est clair ? Donc, tu ne me racontes pas de conneries ?
Non, non, je le jure !
Bien, ça m'épargne du temps. Allez, cours, crétin.
Il le laissa partir, le regarda un peu détaler à toute vitesse en allant de droite et de gauche, avant de saisir un caillou gros comme son poing et de le lui envoyer droit sur le crâne. Il faillit le manquer, de peu, mais la pierre toucha son but et assomma net le nordique soul, qui s'écrasa dans la neige. Quant il se réveillera, il ne se souviendra de rien, s'il a assez bu, il aura juste fait une mauvaise chute.
Sen revint sur ses pas et retourna sur la grand place, compta les portes et trouva celle de sa cible. Ouverte. Il la poussa un peu, agrandissant l'entrebâillement. Étrange, on aurait dit que quelqu'un d'autre était déjà passé par là. Et il se rendit compte une fois entré, et une fois qu'il eut repoussé la porte exactement comme elle était en entrant, que ladite personne était encore là. Elle farfouillait dans les tiroirs, volait tout ce qui avait un peu de valeur. Il hésita. S'il la tuait, il rendait service à une ville qu'il n'avait aucune envie d'aider, mais elle pouvait à tout moment le découvrir. Il décida de se fondre un peu dans l'ombre, se rapprochant de la porte. Il allait entrer dans la chambre quand elle se dirigea vers lui, et il eut juste le temps de silencieusement reculer dans l'ombre avant qu'elle ne passe. Il crut un moment qu'elle l'avait aperçu, mais se calma quand il entendit les voix.
Elle le questionna un moment sur une urne Dunmer, et il faillit sursauter en entendant le nom de Calcelmo. Son commanditaire ne lui avait pas dit son nom, mais il aimait à savoir pour qui il travaillait réellement, et il avait fait sa petite enquête. C'était le nom qui était ressorti. Alors cette fille voulait récupérer cette urne... Mais c'est une fausse, c'est bidon. Un objet d'aucune valeur, avait dit le type à la capuche. "Je me suis fait arnaquer ! Tuez moi ce salaud !" Il n'arrêtait pas... Il allait falloir qu'il ait une petite discussion avec cette femme, une fois qu'il en aurait fini ici.
Il entendit le bruit d'une dague que l'on rangeait au fourreau, puis elle sortit. Il eut un frémissement agacé, et un tantinet inquiet, quand il entendit le déclic de la serrure ! Voilà qu'il était piégé dans la maison. Il para cependant au plus pressé, entrant rapidement dans la chambre, où le dénommé Kaltar tremblait encore.
Ecoutez, je vous ai dit tout ce que je... Mais, mais qui êtes vous ?
Désolé l'ami... Tu auras eu deux dagues sous la gorge ce soir. Malheureusement, l'une d'entre elles ne s'envolera pas comme ça...
Il posa tranquillement la lame sur les fanons gras du nordique qui tentait vainement de se débattre, lui immobilisa la tête, et plongea son regard dans ses yeux. Puis, savourant avec délice chaque moment, chaque lueur dans ces yeux tourmentés, il tira la lame à lui. Le sang coula sur les draps, imbiba le matelas et coula au goutte à goutte sur le sol de la maison, alors que s'évaporait le dernier souffle et se noyait dans le sang le dernier regard de Kaltar.
Penruet- Bandit de grand chemin
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Re: Dans la ville des nordiques
Cyrica Aurora Dim 16 Juin - 1:17
Cyrica s'en alla dormir en toute tranquillité. Elle songerait au réveil à ce qu'il conviendrait de dire à Gavesu. Pour l'instant, la nouvelle l'avait abattue, et elle voulait dormir. Un cambriolage n'était pas simple, il se faisait tard. Aussi sombra-t-elle dans un sommeil dont elle ne se réveilla qu'au petit matin. Avant de devoir travailler à la taverne, elle se leva et se vêtit en vitesse. Elle mangea, et but sa fiole de skooma du matin avant d'aller voir son commanditaire.
Un Gavesu dégrisé lui ouvrit. Il avait l'air d'avoir passé une assez courte nuit, et son haleine sentait l'alcool. La voix pâteuse et fatiguée, il la salua, et l'emmena dans la même pièce que la première fois qu'il ferma à nouveau à clé.
« Quelles sont les nouvelles de l'urne, et de Kaltar?
_ L'urne ne se trouve plus chez le nordique. Il l'a vendu à un étranger de passage, habitant à Markarth.
_ Voilà qui complique la tâche. Ce maudit nordique n'a pas chômé... Sachez que je ne vous fais pas totalement confiance, étrangère. Mais vous êtes l'une des seules personnes qui m'ait proposé de l'aide depuis longtemps. J'aimerai que vous alliez retrouver cette urne, que vous voyagiez jusqu'à Markarth. Si vous faites cela, je vous serai extrêmement reconnaissant. »
Cyrica réfléchit un moment. Il serait tellement plus simple de le faire quitter la ville, ou de le tuer maintenant. Tellement facile. En même temps, Gavesu lui apparaissait tellement plus sympathique que les nordiques à qui elle avait parlé dans cette ville. Et il lui faisait pitié, quelle vie misérable.
« C'est bien beau cette gratitude, mais je préférerai une récompense en espèce, à vrai dire, avant votre reconnaissance.
_ Si vous me ramenez cette urne, mes maigres économies sont à vous, je vous le promets. Ce n'est pas grand chose, mais j'espère que ça fera l'affaire.
_ Ca devrait aller je pense. Je partirai dans la journée. Gardez-vous bien, que je ne fasse pas ce trajet pour rien, et que vous puissiez revoir cette urne.
_ Merci infiniment. J'essaierai, mais rien n'est sûr, pour un dunmer dans cette ville. Surtout vu ce que je m'apprête à faire... »
Gavesu mit fin à cette discussion en allant ouvrir la porte et en reconduisant Cyrica dehors. Elle sortit, en se demandant si c'était une excellente idée de s'en aller ainsi à Markarth. Un nouveau voyage dangereux l'attendait un aller-retour. Mais elle pourrait emprunter les routes afin de voyager plus vite, les gardes ne la recherchaient pas. Elle passa à l'auberge récupérer ses affaires, et salua le tenancier, lui expliquant qu'elle devait partir pour Markarth. Elle reviendrait, et quand elle serait de retour, elle serait heureuse de retravailler pour lui.
Elle se rappela ensuite des fioles qu'elle avait entreposées chez Kaltar. Ces fioles ne seraient pas de trop pour le voyage, aussi passa-t-elle discrètement les récupérer. En ressortant, une main s'abattit sur son épaule et la poussa dans les ruelles.
" J'ai à vous parler. " fit la personne derrière elle, une silhouette sombre qu'elle put entrevoir, la poussant dans les ruelles, et l'acculant dans un cul-de-sac.
Un Gavesu dégrisé lui ouvrit. Il avait l'air d'avoir passé une assez courte nuit, et son haleine sentait l'alcool. La voix pâteuse et fatiguée, il la salua, et l'emmena dans la même pièce que la première fois qu'il ferma à nouveau à clé.
« Quelles sont les nouvelles de l'urne, et de Kaltar?
_ L'urne ne se trouve plus chez le nordique. Il l'a vendu à un étranger de passage, habitant à Markarth.
_ Voilà qui complique la tâche. Ce maudit nordique n'a pas chômé... Sachez que je ne vous fais pas totalement confiance, étrangère. Mais vous êtes l'une des seules personnes qui m'ait proposé de l'aide depuis longtemps. J'aimerai que vous alliez retrouver cette urne, que vous voyagiez jusqu'à Markarth. Si vous faites cela, je vous serai extrêmement reconnaissant. »
Cyrica réfléchit un moment. Il serait tellement plus simple de le faire quitter la ville, ou de le tuer maintenant. Tellement facile. En même temps, Gavesu lui apparaissait tellement plus sympathique que les nordiques à qui elle avait parlé dans cette ville. Et il lui faisait pitié, quelle vie misérable.
« C'est bien beau cette gratitude, mais je préférerai une récompense en espèce, à vrai dire, avant votre reconnaissance.
_ Si vous me ramenez cette urne, mes maigres économies sont à vous, je vous le promets. Ce n'est pas grand chose, mais j'espère que ça fera l'affaire.
_ Ca devrait aller je pense. Je partirai dans la journée. Gardez-vous bien, que je ne fasse pas ce trajet pour rien, et que vous puissiez revoir cette urne.
_ Merci infiniment. J'essaierai, mais rien n'est sûr, pour un dunmer dans cette ville. Surtout vu ce que je m'apprête à faire... »
Gavesu mit fin à cette discussion en allant ouvrir la porte et en reconduisant Cyrica dehors. Elle sortit, en se demandant si c'était une excellente idée de s'en aller ainsi à Markarth. Un nouveau voyage dangereux l'attendait un aller-retour. Mais elle pourrait emprunter les routes afin de voyager plus vite, les gardes ne la recherchaient pas. Elle passa à l'auberge récupérer ses affaires, et salua le tenancier, lui expliquant qu'elle devait partir pour Markarth. Elle reviendrait, et quand elle serait de retour, elle serait heureuse de retravailler pour lui.
Elle se rappela ensuite des fioles qu'elle avait entreposées chez Kaltar. Ces fioles ne seraient pas de trop pour le voyage, aussi passa-t-elle discrètement les récupérer. En ressortant, une main s'abattit sur son épaule et la poussa dans les ruelles.
" J'ai à vous parler. " fit la personne derrière elle, une silhouette sombre qu'elle put entrevoir, la poussant dans les ruelles, et l'acculant dans un cul-de-sac.
Cyrica Aurora- Mage prudent
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Re: Dans la ville des nordiques
Penruet Dim 16 Juin - 8:08
Il était ressorti tant bien que mal de la maison, passant par une fenêtre qu'il avait ouverte à l'étage. C'était plus une lucarne par ailleurs, aussi avait-il du se contorsionner pour passer, mais la chute, elle, n'avait pas été agréable. Il était retombé sur son épaule, et même avec l'épaisse couche de neige, le "cloc" qu'il entendit et l'intense douleur qui suivit ne lui laissèrent aucune illusion quant à son état. Il s'était relevé pour s’apercevoir qu'il ne pouvait presque plus rien faire de son bras, seule l'articulation du coude voulait bien bouger, mais cela lui lançait atrocement tout le haut du bras.
Il avait seulement une petite idée de ce qu'il pouvait faire pour la remettre en place, mais il n'avait pu s'y résoudre tant la douleur à chaque petit geste était insoutenable, et tant il redoutait ce qu'elle pourrait être s'il essayait de la remettre à sa place. Il avait donc enroulé la corde longue et fine dont il se servait pour assassiner quelques personnes discrètement autour de son torse et de son bras, l'empêchant par là même de bouger, et avait essayé de se trouver un coin où passer la nuit.
Sa tête n'était pas connue, mais il préférait ne pas la dévoiler tout de même, moins il y avait de gens à voir son visage, et mieux il s'en portait. La vision d'une grimace d'horreur ou de dégoût n'était pas pour lui déplaire, mais un Dunmer comme lui serait lapidé si quelqu'un voyait cela, et il n'y tenait vraiment pas plus que ça.
Il trouva au final, au hasard de ses déambulations, un quartier dans lequel il semblait n'y avoir que des compatriotes à lui. Ils étaient parqués là, entassés dans ce ghetto sale par les Nordiques qui les méprisaient. Certains dormaient dans les rues, mais ils avaient tout de même un ou deux logements à eux dans la rue en pente le long de laquelle toutes les eaux usées semblaient s'évacuer.
Il s'arrêta non loin d'un grand feu et se posa contre une portion libre du mur. Discrètement, il tira de sa botte le stylet d'ébonite et le prit en main, et se prépara à dormir sa nuit, comme toujours, d'un seul oeil. Il en avait l'habitude, cela ne le dérangeait pas. Il suffisait de changer d'oeil de temps en temps....
Lorsqu'il se réveilla au matin, il n'en crut pas ses yeux.
En premier lieu parce qu'il avait sous estimé le spectacle dégradant qu'il avait devant lui, la saleté et la misère étaient bien plus importantes que ce qu'il pensait... Ce n'était pas un quartier, mais une décharge répugnante dans laquelle les siens étaient gardés loin de la population du reste de la cité. Il en vint à se demander pourquoi tous ces gens ne fuyaient pas ou ne se suicidaient pas purement et simplement, au lieu d'être obligés de vivre cela. Il avait bien quelques réponses en tête, mais il les éloigna, elles étaient trop déprimantes.
Au lieu de cela, il se focalisa sur sa seconde vision du matin : la jeune femme de la veille. Celle qui était venue cambrioler Kaltar, et qui l'avait également menacée. Mais qu'est ce que tu fais là toi ? T'habites sûrement pas ici... Ou alors... Une urne Dunmer, et une voleuse qui laisse quelques objets de valeur en partant, elle a une mission, et son commanditaire doit être ici ! C'est peut être l'occasion d'aller lui parler...
Mais au moment où il s'avançait, elle toqua à une porte. Un Dunmer mal réveillé lui ouvrit. Ils discutèrent un bon moment, puis il referma la porte. Il s'était suffisamment approché, et au moment où elle allait partir, il la poussa de force dans une ruelle sombre. Elle ne comprit pas de suite ce qui se passait, lui laissant le temps de lui plaquer le dos au mur de pierre noir, et de lui caler son stylet sous la gorge.
"J'ai à vous parler.
_ Qui êtes vous ? Que voulez vous ?
_ Ecoutez, je veux seulement..." Il s'arrêta en sentant le bout de la dague lui chatouiller le ventre. Pas si invulnérable la cambrioleuse... "Bon, ce que je vous propose, c'est que je fasse un pas en arrière, et que nous rangions tous deux nos armes...
_ Vous rêvez !
_ Bon, je fais un pas en arrière et on garde les couteaux tirés ?
_ Plutôt oui...
_ Bien !" Il recula de deux pas pour faire bonne mesure, et croisa les bras tout en veillant à laisser celui qui tenait la lame au-dessus, au cas où. "On va pouvoir parler...
_ De quoi ?
_ Du fait que vous vous êtes faite avoir.
_ Comment cela ?
_ J'étais chez Kaltar hier, et...
_ Quoi ? Oh, eh, attendez ! Vous étiez dans la maison en même temps que moi ?
_ Oui...
_ Et comment se fait-il que je ne vous aie pas vu.
_ J'ai quelques talents...
_ Et pourquoi étiez vous chez cet homme hier ?"
Il n'aimait pas cela. Il était sensé lui parler, et voilà qu'elle inversait les rôles et qu'elle l'interrogeait. Elle avait pas mal de personnalité, ça, il fallait l'admettre !
"Ecoutez, JE pose les questions... tiens, je l'ai déjà dit y a pas longtemps ça, ajouta-t-il à voix basse, amusé. Enfin, je n'ai aucune question à vous poser, j'était là bas pour des affaires personnelles, et...
_ Et il y a du sang sur votre plastron.
_ Quoi ? Oh non... ça met toujours un temps fou à partir.
_ Je dois comprendre que vous l'avez...
_ Oui. C'était mon contrat. Mais je suis là pour vous expliquer pourquoi...
_ Parce qu'il y a une explication ?
_ SI VOUS ME LAISSIEZ FINIR AUSSI !!
_ On se calme... Un assassin qui perd son sang froid...
_ Ouais, ben reboutonnez votre chemisier et on en reparlera, hein. Bon, donc, je suis envoyé par Calcelmo.
_ Mais c'est le mage qui...
_ A qui Kaltar a vendu cette urne, oui.
_ Et, attendez, vous avec quoi avec les boutons de mon chemisier ?
_ Rien, bien au contraire... Hum... Donc, il m'a envoyé le tuer parce qu'il s'est fait arnaquer.
_ C'est à dire ?
_ L'urne est fausse, c'est du bidon, rien d'authentique.
_ C'est à dire que Gavesu... ?
_ Il se paye votre fiole. De skooma. Droguée.
_ Chacun ses problèmes...
_ Enfin, voilà, je pensais que vous aimeriez être au courant.
_ Et dire que je dois aller à Markarth la récupérer...
_ Oh, je pense que mon commanditaire vous la cédera pour rien, s'il ne l'a pas déjà brisée en mille morceaux sous le coup de la colère... Alors, qu'allez vous faire ?
Mais il n'attendit pas la réponse, et commença déjà à marcher vers la sortie de la ruelle.
Il avait seulement une petite idée de ce qu'il pouvait faire pour la remettre en place, mais il n'avait pu s'y résoudre tant la douleur à chaque petit geste était insoutenable, et tant il redoutait ce qu'elle pourrait être s'il essayait de la remettre à sa place. Il avait donc enroulé la corde longue et fine dont il se servait pour assassiner quelques personnes discrètement autour de son torse et de son bras, l'empêchant par là même de bouger, et avait essayé de se trouver un coin où passer la nuit.
Sa tête n'était pas connue, mais il préférait ne pas la dévoiler tout de même, moins il y avait de gens à voir son visage, et mieux il s'en portait. La vision d'une grimace d'horreur ou de dégoût n'était pas pour lui déplaire, mais un Dunmer comme lui serait lapidé si quelqu'un voyait cela, et il n'y tenait vraiment pas plus que ça.
Il trouva au final, au hasard de ses déambulations, un quartier dans lequel il semblait n'y avoir que des compatriotes à lui. Ils étaient parqués là, entassés dans ce ghetto sale par les Nordiques qui les méprisaient. Certains dormaient dans les rues, mais ils avaient tout de même un ou deux logements à eux dans la rue en pente le long de laquelle toutes les eaux usées semblaient s'évacuer.
Il s'arrêta non loin d'un grand feu et se posa contre une portion libre du mur. Discrètement, il tira de sa botte le stylet d'ébonite et le prit en main, et se prépara à dormir sa nuit, comme toujours, d'un seul oeil. Il en avait l'habitude, cela ne le dérangeait pas. Il suffisait de changer d'oeil de temps en temps....
Lorsqu'il se réveilla au matin, il n'en crut pas ses yeux.
En premier lieu parce qu'il avait sous estimé le spectacle dégradant qu'il avait devant lui, la saleté et la misère étaient bien plus importantes que ce qu'il pensait... Ce n'était pas un quartier, mais une décharge répugnante dans laquelle les siens étaient gardés loin de la population du reste de la cité. Il en vint à se demander pourquoi tous ces gens ne fuyaient pas ou ne se suicidaient pas purement et simplement, au lieu d'être obligés de vivre cela. Il avait bien quelques réponses en tête, mais il les éloigna, elles étaient trop déprimantes.
Au lieu de cela, il se focalisa sur sa seconde vision du matin : la jeune femme de la veille. Celle qui était venue cambrioler Kaltar, et qui l'avait également menacée. Mais qu'est ce que tu fais là toi ? T'habites sûrement pas ici... Ou alors... Une urne Dunmer, et une voleuse qui laisse quelques objets de valeur en partant, elle a une mission, et son commanditaire doit être ici ! C'est peut être l'occasion d'aller lui parler...
Mais au moment où il s'avançait, elle toqua à une porte. Un Dunmer mal réveillé lui ouvrit. Ils discutèrent un bon moment, puis il referma la porte. Il s'était suffisamment approché, et au moment où elle allait partir, il la poussa de force dans une ruelle sombre. Elle ne comprit pas de suite ce qui se passait, lui laissant le temps de lui plaquer le dos au mur de pierre noir, et de lui caler son stylet sous la gorge.
"J'ai à vous parler.
_ Qui êtes vous ? Que voulez vous ?
_ Ecoutez, je veux seulement..." Il s'arrêta en sentant le bout de la dague lui chatouiller le ventre. Pas si invulnérable la cambrioleuse... "Bon, ce que je vous propose, c'est que je fasse un pas en arrière, et que nous rangions tous deux nos armes...
_ Vous rêvez !
_ Bon, je fais un pas en arrière et on garde les couteaux tirés ?
_ Plutôt oui...
_ Bien !" Il recula de deux pas pour faire bonne mesure, et croisa les bras tout en veillant à laisser celui qui tenait la lame au-dessus, au cas où. "On va pouvoir parler...
_ De quoi ?
_ Du fait que vous vous êtes faite avoir.
_ Comment cela ?
_ J'étais chez Kaltar hier, et...
_ Quoi ? Oh, eh, attendez ! Vous étiez dans la maison en même temps que moi ?
_ Oui...
_ Et comment se fait-il que je ne vous aie pas vu.
_ J'ai quelques talents...
_ Et pourquoi étiez vous chez cet homme hier ?"
Il n'aimait pas cela. Il était sensé lui parler, et voilà qu'elle inversait les rôles et qu'elle l'interrogeait. Elle avait pas mal de personnalité, ça, il fallait l'admettre !
"Ecoutez, JE pose les questions... tiens, je l'ai déjà dit y a pas longtemps ça, ajouta-t-il à voix basse, amusé. Enfin, je n'ai aucune question à vous poser, j'était là bas pour des affaires personnelles, et...
_ Et il y a du sang sur votre plastron.
_ Quoi ? Oh non... ça met toujours un temps fou à partir.
_ Je dois comprendre que vous l'avez...
_ Oui. C'était mon contrat. Mais je suis là pour vous expliquer pourquoi...
_ Parce qu'il y a une explication ?
_ SI VOUS ME LAISSIEZ FINIR AUSSI !!
_ On se calme... Un assassin qui perd son sang froid...
_ Ouais, ben reboutonnez votre chemisier et on en reparlera, hein. Bon, donc, je suis envoyé par Calcelmo.
_ Mais c'est le mage qui...
_ A qui Kaltar a vendu cette urne, oui.
_ Et, attendez, vous avec quoi avec les boutons de mon chemisier ?
_ Rien, bien au contraire... Hum... Donc, il m'a envoyé le tuer parce qu'il s'est fait arnaquer.
_ C'est à dire ?
_ L'urne est fausse, c'est du bidon, rien d'authentique.
_ C'est à dire que Gavesu... ?
_ Il se paye votre fiole. De skooma. Droguée.
_ Chacun ses problèmes...
_ Enfin, voilà, je pensais que vous aimeriez être au courant.
_ Et dire que je dois aller à Markarth la récupérer...
_ Oh, je pense que mon commanditaire vous la cédera pour rien, s'il ne l'a pas déjà brisée en mille morceaux sous le coup de la colère... Alors, qu'allez vous faire ?
Mais il n'attendit pas la réponse, et commença déjà à marcher vers la sortie de la ruelle.
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Re: Dans la ville des nordiques
Cyrica Aurora Dim 16 Juin - 15:52
" Stop! " cria Cyrica. " Arrête-toi, j'ai quelque chose à te proposer. "
A contrecoeur, le dunmer s'arrêta et se retourna vers la jeune femme qui s'approchait de lui.
" Et tu veux quoi?
_ Tu dois aller à Markarth pour obtenir ta récompense, je dois y aller pour récupérer l'urne. Même s'il s'agit d'une fausse, il est possible que mon client n'en sache rien. Ce que je te propose...
_ Ouais, tu veux qu'on fasse le voyage ensemble quoi...
_ Exactement, tu as tout compris. Même si à vrai dire je sais pas si je serai plus rassurée avec toi que seule face à tous ces dangers, mais passons... Qu'en penses-tu?
_ J'en pense que c'est uniquement une manière pour toi d'avoir quelqu'un pour te protéger, je me trompe?
_ Oui... C'est également une manière pour nous deux de faire un voyage plus agréable, et de faire plus ample connaissance. Je réitère donc ma question, qu'en penses-tu?"
Le dunmer réfléchit. Il n'appréciait pas trop la compagnie. En plus, elle le ralentirait sûrement, il voyagerait plus vite en étant seul. Mais vu l'état de son épaule, elle lui serait peut-être utile. Et puis, elle n'était pas désagréable à regarder, peut-être était-elle en plus d'une agréable compagnie également. Quoiqu'elle était assez expérimentée pour oser lui planter sa dague dans le ventre, si elle en avait eu besoin... Malgré tout cela, il décida d'accepter de faire le voyage avec elle, mais il fixerait les conditions.
" Okay, on fera le voyage ensemble.
_ Ah, bien, merci. Donc... " Elle s'apprêtait à continuer quand il l'interrompit.
" Nous partons en dès l'aube, on se retrouve devant la grand-porte, un peu avant le lever du soleil. A tout à l'heure."
Il tourna les talons, et disparut parmi ses confrères, laissant là seule l'impériale. Elle profita du temps qui lui restait pour faire quelques achats. Des provisions d'abord, quelques herbes pas trop cher, de quoi faire un peu de poison. Elle acheta également à un nain une épée courte de fer sur laquelle étaient inscrits quelques mots, ainsi qu'une cape de voyage.
Elle se leva à nouveau tôt le matin, prit sa fiole de skooma habituelle, et partit rejoindre le point de rendez-vous. Le soleil ne pointait pas encore à l'horizon. Elle pensait être arrivée là avant le dunmer, jusqu'à ce qu'elle voit une forme ombre s'approcher d'elle.
"En route", dit-il. Et ils sortirent de la ville.
A contrecoeur, le dunmer s'arrêta et se retourna vers la jeune femme qui s'approchait de lui.
" Et tu veux quoi?
_ Tu dois aller à Markarth pour obtenir ta récompense, je dois y aller pour récupérer l'urne. Même s'il s'agit d'une fausse, il est possible que mon client n'en sache rien. Ce que je te propose...
_ Ouais, tu veux qu'on fasse le voyage ensemble quoi...
_ Exactement, tu as tout compris. Même si à vrai dire je sais pas si je serai plus rassurée avec toi que seule face à tous ces dangers, mais passons... Qu'en penses-tu?
_ J'en pense que c'est uniquement une manière pour toi d'avoir quelqu'un pour te protéger, je me trompe?
_ Oui... C'est également une manière pour nous deux de faire un voyage plus agréable, et de faire plus ample connaissance. Je réitère donc ma question, qu'en penses-tu?"
Le dunmer réfléchit. Il n'appréciait pas trop la compagnie. En plus, elle le ralentirait sûrement, il voyagerait plus vite en étant seul. Mais vu l'état de son épaule, elle lui serait peut-être utile. Et puis, elle n'était pas désagréable à regarder, peut-être était-elle en plus d'une agréable compagnie également. Quoiqu'elle était assez expérimentée pour oser lui planter sa dague dans le ventre, si elle en avait eu besoin... Malgré tout cela, il décida d'accepter de faire le voyage avec elle, mais il fixerait les conditions.
" Okay, on fera le voyage ensemble.
_ Ah, bien, merci. Donc... " Elle s'apprêtait à continuer quand il l'interrompit.
" Nous partons en dès l'aube, on se retrouve devant la grand-porte, un peu avant le lever du soleil. A tout à l'heure."
Il tourna les talons, et disparut parmi ses confrères, laissant là seule l'impériale. Elle profita du temps qui lui restait pour faire quelques achats. Des provisions d'abord, quelques herbes pas trop cher, de quoi faire un peu de poison. Elle acheta également à un nain une épée courte de fer sur laquelle étaient inscrits quelques mots, ainsi qu'une cape de voyage.
Elle se leva à nouveau tôt le matin, prit sa fiole de skooma habituelle, et partit rejoindre le point de rendez-vous. Le soleil ne pointait pas encore à l'horizon. Elle pensait être arrivée là avant le dunmer, jusqu'à ce qu'elle voit une forme ombre s'approcher d'elle.
"En route", dit-il. Et ils sortirent de la ville.
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Re: Dans la ville des nordiques
Penruet Dim 16 Juin - 16:44
Elle l’avait rappelé au final, lui avait proposé de faire le voyage ensemble jusqu’à Markarth, puisqu’ils devaient tous deux y aller. Elle avait continué à affirmer que c’était pour faire plus ample connaissance, mais il restait persuadé qu’il serait un moyen pour elle de rester en vie plus longtemps, et plus facilement que si elle était seule. Elle était bel et bien capable de se défendre, mais il était tout de même plus aguerri dans les arts du combat.
Mais, tout bien pesé, cela ne changerait pas grand-chose, il n’y perdait qu’un peu de temps, mais comme il n’avait pas de contrat en cours, cela ne changeait rien. Et puis un peu de compagnie féminine de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, c’était toujours plus agréable de discuter avec quelqu’un comme elle que deux brutes mal dégrossies et puant la bière et la sueur.
Il avait donc coupé court à toute discussion, en imposant l’aube et la grande porte pour le départ. Il s’agissait d’être sortis de là le plus tôt possible, mais il n’aimait pas non plus voyager de nuit, aussi partir au petit matin était somme toute une excellente solution.
Il l’avait plantée là, et était parti faire quelques courses, notamment une sacoche de voyage qui soit pratique. Normalement, il ne prenait rien, utilisait les carrioles et mangeait aux étapes, mais s’ils devaient marcher, il allait falloir trouver des provisions.
Il opta pour un sac à dos, qui ne gênait ni ses mouvements, ni les deux courtes épées qu’il avait à dos, et l’emplit d’une fine mais chaude couverture pour les bivouacs, de deux petites torches et d’un bon nombre de provisions séchées, impérissables.
Puis il chercha un endroit où passer la nuit sans se faire attaquer dans son sommeil. Il choisit la maison de Kaltar. Il était célibataire, apparemment sans proches, et personne ne semblait avoir remarqué sa « disparition ». Si on s’en apercevait qu’il était mort, on ne fouillerait peut être pas les combles. Après tout, le sang avait séché, un assassin normal aurait du être déjà parti. Il brisa la serrure, entra et bloqua la porte à l’aide d’une commode, au cas où, puis monta tout en haut.
Encore une nuit à dormir d’un seul œil… j’essayerai bien, une fois, une vraie nuit de sommeil. Ca serait tellement bien…
Il fut réveillé par une très mince lueur qui traversait le plafond, l’aurore allait arriver. Il sortit des combles, descendit les marches, et passa par la même fenêtre que la première fois, mais en faisant attention à sa chute cette fois-ci.
Puis il prit la direction de la porte. Les gardes le regardèrent un moment, puis le laissèrent passer. Elle n’était pas encore arrivée, il n’avait qu’à attendre. Il était un peu impatient, mais il se calmait tant que possible. Il ne fallait pas qu’il commence déjà à s’énerver pour rien, sans ça ils n’arriveraient pas à Markarth !
Finalement, elle apparut, les gardes la fixèrent également, pas de la même façon ceci dit. Elle s’approcha, il vint vers elle. Il ne lâcha qu’un laconique « en route », et tous deux prirent la direction de l’autre bout du pont.
Ils quittaient finalement Vendeaume.
Mais, tout bien pesé, cela ne changerait pas grand-chose, il n’y perdait qu’un peu de temps, mais comme il n’avait pas de contrat en cours, cela ne changeait rien. Et puis un peu de compagnie féminine de temps en temps ne pouvait pas faire de mal, c’était toujours plus agréable de discuter avec quelqu’un comme elle que deux brutes mal dégrossies et puant la bière et la sueur.
Il avait donc coupé court à toute discussion, en imposant l’aube et la grande porte pour le départ. Il s’agissait d’être sortis de là le plus tôt possible, mais il n’aimait pas non plus voyager de nuit, aussi partir au petit matin était somme toute une excellente solution.
Il l’avait plantée là, et était parti faire quelques courses, notamment une sacoche de voyage qui soit pratique. Normalement, il ne prenait rien, utilisait les carrioles et mangeait aux étapes, mais s’ils devaient marcher, il allait falloir trouver des provisions.
Il opta pour un sac à dos, qui ne gênait ni ses mouvements, ni les deux courtes épées qu’il avait à dos, et l’emplit d’une fine mais chaude couverture pour les bivouacs, de deux petites torches et d’un bon nombre de provisions séchées, impérissables.
Puis il chercha un endroit où passer la nuit sans se faire attaquer dans son sommeil. Il choisit la maison de Kaltar. Il était célibataire, apparemment sans proches, et personne ne semblait avoir remarqué sa « disparition ». Si on s’en apercevait qu’il était mort, on ne fouillerait peut être pas les combles. Après tout, le sang avait séché, un assassin normal aurait du être déjà parti. Il brisa la serrure, entra et bloqua la porte à l’aide d’une commode, au cas où, puis monta tout en haut.
Encore une nuit à dormir d’un seul œil… j’essayerai bien, une fois, une vraie nuit de sommeil. Ca serait tellement bien…
Il fut réveillé par une très mince lueur qui traversait le plafond, l’aurore allait arriver. Il sortit des combles, descendit les marches, et passa par la même fenêtre que la première fois, mais en faisant attention à sa chute cette fois-ci.
Puis il prit la direction de la porte. Les gardes le regardèrent un moment, puis le laissèrent passer. Elle n’était pas encore arrivée, il n’avait qu’à attendre. Il était un peu impatient, mais il se calmait tant que possible. Il ne fallait pas qu’il commence déjà à s’énerver pour rien, sans ça ils n’arriveraient pas à Markarth !
Finalement, elle apparut, les gardes la fixèrent également, pas de la même façon ceci dit. Elle s’approcha, il vint vers elle. Il ne lâcha qu’un laconique « en route », et tous deux prirent la direction de l’autre bout du pont.
Ils quittaient finalement Vendeaume.
Penruet- Bandit de grand chemin
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