Dans les plaines de Morrowind

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Dans les grandes plaines de Morrowind à la lisière de la forêt, les feuilles des arbres tombèrent sur un jeune couple d’elfes noirs qui s’était allongé là pour profiter de la chaleur du soleil de l’après midi. Les jeunes elfes étaient majeures depuis quelques heures et avaient décidés de se rendre sur le lieu de leur première rencontre pour pouvoir consumer l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre !
Les deux amants se lancèrent dans une passion fusionnelle durant toute la nuit, puis s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.
Le lendemain matin, nos deux amants se dirigèrent vers le campement des veilleurs où ils avaient tous deux grandis. Arwen et Sidhion se rendirent dans la demeure de la jeune elfe pour qu’ils puissent demander au père d’Arwen, Elessar, l’autorisation de se marier ! Son père connaissait Sidhion depuis qu’il était bébé, il connaissait l’amour qu’il portait à sa fille. Sidhion est un elfe noir de tout juste 130 ans qui s’était engagé dans les rangs des veilleurs lorsqu’il avait 90 ans et depuis il s’était démarquer des autres par son habilité à tuer les vampires et les loups-garous qui essayent de s’infiltrer en Morrowind. Il est le meilleur archer de la division, et il ne rechigne jamais à aller au combat au corps à corps, même si en règle générale ce sont les flèches de ses compères qui viennent à bout de ses horribles bêtes. Mais il n’empêche pas le fait que que Sidhion et un elfe courageux et plein de qualités. Ainsi, Elessar n’avait aucune raison de s’opposer à ce mariage. Et c’est ainsi qu’un mois plus tard, qu’Arwen et Sidhion se retrouvèrent devant l’arbre le plus ancien de la forêt pour unir leurs vies.
Arwen et Sidhion vécurent heureux pendant 300 ans, 300 longues années durant lesquelles ils se sont tous les deux battus à la frontière de Morrowind, contre loups-garous et vampires qui se jetaient contre les hauts murs qui protègent Morrowind de l’intrusion de ces monstres qui arrivent de la région de la Brèche de Bordeciel.
Et c’est maintenant que l’histoire devient un peu plus en rapport avec notre jeune Felagund !
Durant une nuit, l’attaque des loups-garous contre les remparts fut des plus violentes, en effet, plusieurs de ces bêtes avaient atteint le mur et avaient réussi à ouvrir une brèche dans la muraille et certains s’étaient introduit dans la cour intérieure du campement des veilleurs !
-Sentinelle 1: « Que tout les veilleurs se préparent au combat, sortez vos épées et battez vous jusqu’à la mort ! »
-Sidhion : Vite que tous les non-combattants se mettent à l’abri dans leurs maisons et vite ! »
-Arwen : Anyeth1 certaines personnes n’auront pas le temps de monter dans leurs maisons2 , il faut qu’on les protègent !
Sur ces paroles, Arwen se lança en direction des loups-garous armée de sa lame courte, Sidhion fut pris de court et se jeta à son tout dans la mêlée pour protéger son épouse, les lames tranchaient la chairs des loups et le sang giclait de partout, les deux époux faisait tout les deux preuves de talents exceptionnels au combat, esquivant griffes et crocs qui arrivaient de toutes parts.
Les cinq loups-garous finirent les quatre pattes en l’air en un rien de temps. Le couple rangea ses armes et se dirigea vers la brèche du mur.
Arwen se saisit d’un arc et de flèches qu’un veilleur avait lâché au profit de sa lame, et elle commença à décocher autant de traits qu’elle pouvait en un minimum de temps en direction des bêtes qui se déchaînaient sur le trou béant qu’il y avait dans le mur. Chacune des flèches se ficha dans la chaire de ses cibles. C’est à ce moment là que Sidhion vit trois loups se détacher de la meute pour se diriger vers l’ouest, il alla en parler au seul elfe qui pourrait l’aider à retrouver ses trois bêtes.
-Général !
-Général herumor : Sidhion ! Je n’ai vraiment pas le temps de m’occuper de vous pour le moment !
Alors qu’il était en train de finir de te trancher la tête du loup qui s’en était pris à lui, Sidhion vint à son aide pour l’aider, lui raconta ce qu’il avait vu
Très bien Sidhion, si vous voulez y aller, alors allez-y, mais ne comptez-pas sur moi pour vous donner des hommes pour ça, si vous voulez partir chasser trois loups qui cavalent loin du mur tandis que nous combattons le reste de la meute ici, très bien, mais ce sera tout seul !
Tant mieux général, je ne prendrais que ma femme avec moi alors, et je pense que ce ne sera pas inutile, car il me semble que là où ils se dirigent, la sécurité y est moins forte !
Sur ces paroles, Arwen et Sidhion se dirigèrent vers la zone ouest du mur, et descendirent l’échelle qui menait au coté extérieur du mur. Les deux veilleurs se déplacèrent silencieusement jusqu’au plus proche cours d’eau du mur, et se postèrent dans un bosquet qui leur permettrait d’être sous le vent et d’être invisible à quiconque s’approcherait. Et c’est là qu’ils les virent arriver, trois énormes loups qui s’arrêtèrent au bord de l’eau pour se désaltérer. Deux loups gris et un loup noir, un des deux loup gris se léchait la patte qui était fichue d’une flèche au niveau de la cuisse. L’autre loup gris semblait être en forme, si ce n’est qu’il lui manquait une oreille, sûrement arrachée lors d’un combat entre mâle pour savoir lequel serait le chef de la meute, et il semblerait qu’il en soit tout de même sortit vainqueur étant donné que les deux autres loups semblaient le suivre sans se poser de question. Sidhion avisa Arwen de bander son arc, alors que lui sortait sa dague en argent qu’il tenait de son père, et son père avant lui. Il avait entendu des rumeurs qui prétendaient que les loups-garous craignaient ce matériaux, qu’il était mortel pour eux. Arwen décocha sa flèche qui alla se planter directement entre les deux yeux du loup noir, les deux autres loups se mirent à galoper en direction du bosquet d’où été sortit la flèche, et se jetèrent dans les buissons, puis plus un bruit.
Sidhion s’était mis sur le qui vive dès lors que les loups avaient disparu de son champs sensoriel (vision et ouïe) pendant une dizaine de secondes.
Puis Sidhion entendit une léger bruissement dans les feuilles, comme si quelque chose de très léger venait de passer à coté de lui, il se retourna et vit deux grands yeux jaunes qui étaient en train de se rapprocher très vite de lui, instinctivement il leva la lame de sa dague vers ces deux grands yeux jaunes qui le regardaient avec haine. La dague se planta au niveau de la gorge de la bête, et la blessure commença à grésiller et de la fumée sortit de la plaie. La bête enragea d’avantage et commença à s’agiter de plus belle dans un cri des plus bestial !
Mais le métal précieux eu raison de la bête qui s’écroula de tout son long sur les feuilles. La bête s’est éteinte dans un râle d’agonie avant de redevenir humain. Arwen le regarda avec plein de tristesse, sans comprendre pourquoi il essayait de passer le mur. Un jeune homme qui devait avoir tout au plus dans les 20 ans, un jeune avec une flèche plantée dans la cuisse ! Arwen se retourna et le chef de la meute fondit sur elle et lui planta ses crocs dans le bras ! Elle dégaina son épée courte et commença à la planté partout où elle était sûre de blesser gravement le loup. Celui-ci lâcha prise dès que Sidhion planta sa dague dans son dos, la bête se cabra et Sidhion tomba sur le dos et se cogna la tête contre une pierre. Il en fut étourdit et se releva avec peine, mais il vit le loup s’enfuir vers la forêt en boitant légèrement.
Les deux veilleurs se relevèrent avec difficulté, et commencèrent à marcher vers le campement en se soutenant l’un l’autre.
Ils arrivèrent au campement deux heures plus tard, exténués, et Sidhion demanda à ce qu’un mage examine d’urgence son épouse.
Les elfes noirs savaient depuis longtemps comment les leurs du lycanthropisme, si le sujet n’a été mordu que très récemment, et qu’il possède une constitution suffisamment forte pour résister au traitement.
Le mage Nomin sortit de sa maison en douceur et se dirigea vers Arwen qui semblait être dans un bien mauvais état...
- Par Azura, mais qu’est-ce qui vous est arrivé à tous les deux encore ? 
-  Nous sommes partis à la recherche de trois loups-garous qui allaient prendre d’attaque le mur ouest, nous avons réussi à en abattre deux d’entre eux, et à blesser le troisième, mais celui-ci a mordu Arwen au bras et m’a étourdi par la suite, et étant blessée elle n’a pas pu reprendre l’échelle et nous avons dû longer le mur jusqu’à la porte d’entrée ! 
-Hmm … la plaie est vilaine ! Qu’on l’emmène dans sa maison, je vais essayé de la soigner, et voir ce que je peux faire contre le mal qui grandit en elle, dépêchez-vous !
Le vieux magicien travailla durant toute la journée pour empêcher Arwen de devenir une de ces créatures monstrueuses. Au beau milieu de la nuit, Nomin fit venir Sidhion dans la chambre de la patiente.
-Sa vie et son destin son maintenant hors de danger, vous êtes revenus à temps pour que je puisse la guérir totalement, mais je ne saurais en dire autant pour l’enfant.-Comment ça l’enfant, quel enfant ?!
-Sidhion, ta femme est enceinte. De quelques semaines seulement, c’est pourquoi je suis le seul à l’avoir ressentit, pendant que je la soignait, j’ai sentit la vie grandir en elle, et maintenant je crains que cet enfant ne soit atteint du mal de la lycanthropie !
-Non c’est impossible, mais que va -t-il arriver à Arwen avec cette créature qui va grandir en elle ?
-Ne t’en fais pas pour ta femme, l’enfant ne risque pas de se transformer en elle, il ne risque pas de se transformer avant sa puberté, mais cela n’est pas sûr encore, mais il se peut que son comportement soit un peu plus sauvage que celui des autres elfes. Il soupira, puis il rit et dit tout haut :
-Cela ne va pas arranger la réputation des elfes noirs tout ça !
-Il n’y a rien de drôle, comment allons-nous élever un enfant avec du sang de loup dans les veines ?
-Je peux toujours te proposer la solution alternative.
-De quoi parlez-vous ?
-Et bien je peux toujours extraire le bébé avant terme ! Mais je dois te prévenir que la vie d’Arwen sera en danger si je fais cela, il se peut même qu’elle n’y survive pas du tout.
-Alors ne faîtes rien
Sidhion et Nomin se retournèrent en même temps, surpris par la voix qui venait de s’élever dans leur dos. Arwen était réveillée, et avait entendu toute la conversation.
Sidhion s’agenouilla près d’elle, et lui pris la main :
-Anyeth tu dois te reposer, sinon tu ne te remettras pas du tout !
-Si j’ai bien compris Nomin, il y a une chance pour que notre enfant ne soit pas atteint par ce mal ?
-En effet, mais cette chance reste infime !
-Alors je veux le garder !
-Mais enfin, tu imagines ce à quoi on risque de se confronter si il devient loup-garou ?
-Et bien nous aviserons à ce moment là, tout simplement ! Mon amour, cela fait des décennies que nous essayons d’avoir un enfant, et enfin nous avons réussi à en concevoir un, je ne veux pas risquer de le perdre !
-Mais … à ce moment là Sidhion ne sut plus quoi dire en voyant le regard de sa femme.
Il capitula, puis se releva et raccompagna le mage en dehors de la maison.
-Si l’enfant commence à montrer des signes particuliers, ou un comportement différent des autres elfes, venez me voir avec lui, je verrais à nouveau ce que je peux faire.
-Et si il ne subit aucun changement ?
-Alors venez me rendre visite tout de même de temps en temps, je me sens un peu seul des fois, un peu de compagnie ne me déplairait pas.

Et ainsi naquît le bébé, un petit elfe noir plein de vigueur, ses parents le nommèrent Felagund, Felagund Anàrion, un elfe qui montra très tôt des capacités très utiles pour les veilleurs de la frontière, une bonne endurance des sens presque aussi aiguisés que ceux des adultes, et un don incroyable pour passer inaperçu lorsqu’il le voulait vraiment. Il lui était souvent arriver d’être pris dans des bagarres, ou parfois d’en déclencher, mais en règle général, il était au centre de ces bagarres, les autres jeunes elfes n’appréciaient pas sa différence, son détachement du groupe, lorsqu’il était en classe, il se retrouvait toujours tout seul lorsque le professeur proposait des activités de groupe. Lorsqu’il le pouvait, il allait dans la forêt à l’intérieur de Morrowind pour s’exercer au tir, avec l’arc que lui avait fabriqué son père, un simple arc long, en bois de frêne. Il lui arrivait aussi de se cacher dans la forêt pour échapper aux autres enfants qui le pourchassaient avec des bâtons, il lui arrivait alors de rentrer assez souvent au beau milieu de la nuit. Ses parents l’on souvent réprimander à cause de cette mauvaise habitude. Mais durant ses premières 75 années, Felagund n’a jamais posé d’énormes problèmes à ses parents ou à qui que ce soit d’autres, jusqu’à maintenant en tout cas !
Un jour, après les classes, Felagund s’était aventuré une fois de plus dans la forêt pour échapper à ses poursuivants, il dût rester un peu plus longtemps dans les arbres cette fois-ci, car le groupes d’elfes qui le suivaient était un peu plus coriace. Il passa le temps alors en comptant le nombre de fois où ceux-ci passaient en-dessous de lui sans le remarquer, une, deux, trois, … , au moins 6 fois et il restait tranquillement sur sa branche, sans faire un bruit. Le groupe se rendit alors à l’évidence que cette fois encore il ne l’attraperait pas. Felagund descendit de son arbre, puis se dégourdit tout le corps, il se pencha en arrière et il regarda la lune. Elle était pleine cette nuit là il sentit alors son cœur battre de plus en plus vite et de plus en plus fort. Il commença alors a voir dans la nuit comme en plein jour, ses sens étaient à leurs paroxysme, mais peu à peu il sentit sa conscience le quitter.

Il ne se réveilla que le lendemain matin, dans sa chambre, avec un horrible mal de crâne et seulement en pagne. Ses parents l’attendaient dans le salon, ils étaient tous les deux assis sur le banc adosser au mur, il le dévisagèrent lorsqu’il fit son apparition dans l’encadrement de la porte :
-Que s’est-il passé, pourquoi je suis en pagne, et ma tête oooh, pourquoi ai-je si mal à la tête ?
-Assieds-toi mon enfant.
Arwen avait dit ces mots avec beaucoup de sérieux, ce qui n’était pas pour rassurer Felagund
-Il faut qu’on parle de ce qui s’est passé cette nuit, ainsi que d’une autre nuit il y a bien longtemps. Il y a 75 ans, ton père et moi sommes partis à la poursuite de trois loups-garous qui étaient partis du coté du mur ouest, nous n’étions que tous les deux alors et ils nous a été difficile de les repousser, mais nous avons réussi à en tuer deux, mais le troisième était plus rusé que les deux autres, et il y a eu un accident ce soir-là !
-De quoi tu parles, quel accident, et en quoi ça a un rapport avec mon état ?
Sa mère resta silencieuse pendant des secondes qui parurent durer une éternité.
-Bon puisque ta mère n’y arrive pas, je vais te le dire. Le troisième loup nous a surpris, nous n’avons pas pu l’éviter, et ta mère fut mordue au bras, et moi blesser à la tête en essayant de l’abattre. Après nous sommes allez voir Nomin, le vieux mage. Il a guérit ta mère mais malheureusement nous avons été trop lent pour rentrer au campement, et le venin de la bête t’avais déjà atteints dans son ventre et on ne pouvait plus rien faire.
Cette révélations secoua Felagund violemment, il ne sut que dire face à ça. Il se tourna alors vers sa mère qui, elle, n’osait plus le regarder.
-Mais... mais alors ça veut dire que j’en suis un moi aussi ?
Felagund se prit la tête dans ses mains et fixa le sol avec un air horrifié. Son père s’approcha et l’enlaça pour essayer de le réconforter.
-Non ne t’en fais pas, lorsque l’on t’a trouvé dans la forêt tu était encore sous ta véritable forme, tu étais juste un peu plus sauvage que la normale. Mais j’ai été obligé de t’assommer pour te ramener à la maison.
Il regarda dans les yeux de son fils, et il ne sut dire ce qu’il y vit, de la peur, ou de l’incompréhension ?
-Bon tu vas te reposer pour l’instant, nous irons voir Nomin cet après-midi, il nous aidera à régler ce problème, il saura nous aider j’en suis sur !


Une fois dans la maison de Nomin, celui-ci salua la famille d’un simple hochement de tête.
-Alors voilà le petit monstre, enfin petit, plus maintenant vu que tu me dépasses d’une tête et-demi.
Après avoir essayer de détendre l’atmosphère, le vieil elfe se rendit compte que la famille n’avait l’envie de rire. Il se mit alors à leur parler de ce qu’il avait appris sur les loups-garous et leur métamorphose.
-Venez vous asseoir, durant mes recherches sur ces créatures, j’ai découvert le rituel de transformation. Voyez-vous, pour devenir un loup-garou, il faut boire leur sang à la pleine lune, après quoi ils subissent leur première transformation. Donc Felagund n’est pas totalement un loup-garou, mais son sang tout de même était mêlé à celui de la bête, donc il subira tout de même des trouble du comportement durant les nuits de pleine lune, mais ce n’est pas le plus important, car la pleine lune d’hier soir était la première de l’année, et c’est aussi la plus dangereuse pour lui car il n’aura aucun contrôle sur ses actes, et si il se fait attraper par un veilleur il nous sera impossible de lui venir en aide, c’est pourquoi je vous demande de prendre toutes les précautions nécessaire pour l’empêcher de sortir durant cette pleine lune !
-Mais que voulez vous dire par cette pleine lune ? Qu’a t-elle de spéciale ?
-Et bien en fait, le cycle lunaire se renouvelle à chaque début d’année, et l’influence de la pleine lune est la plus forte lors de sa première apparition, et donc tu ne seras pas en mesure de te contrôler, mais après tu pourras conserver ta lucidité sans prendre l’apparence d’un loup, sauf lors de la première pleine lune !
-Oui vous avez raison Nomin, nous allons faire en sorte de le contenir à chaque début d’année de notre mieux !
Sidhion avait dit cela en regardant son fils, et il se dirigea vers lui !
-Père ? Si un jour je deviens vraiment hors de contrôle, je veux que se soit toi qui t’occupe de mon cas je sais que tu as une dague en argent, qui pourrait régler rapidement le problème !
-Je ne veux pas t’entendre dire ça ! Tu es mon fils, je te connais et je sais que tu saura rester calme, même si tu n’es plus toi même !
-JE VEUX QUE TU ME LE PROMETTES !!!! Je sais de quoi sont capables ces créatures, je suis terrifié à l’idée de ne plus être moi même, et il se peut que le loup qui est en moi devienne plus fort à mesure que je grandis !
Son père le dévisagea avec peur, et il ne sut quoi dire pour lui faire une quelconque objection, et sa mère qui était restée assise dans un coin de la pièce se leva et pris son fils dans ses bras, elle éclata en sanglots et demanda à Nomin de leur donné quelque chose pour que leur fils puisse être contenu durant chaque début d’année.
-J’ai en effet un breuvage qui serait en mesure de le calmer, mais son efficacité est bridée à cause de la puissante constitution du loup, mais il sera suffisamment assommé pour être inoffensif.

Cette méthode marcha durant quatre ans, personne dans le campement ne remarqua quoique ce soit dans le comportement de Felagund, étant donné qu’il était toujours solitaire, il fut tranquille pendant un moment ! Mais dès le but de la cinquième année, l’effet du breuvage fut encore moins efficace que d’habitude, car le soir même, après qu’il ait pris sa mixture au goût de choux périmé, Felagund ne trouva pas le sommeil, il se sentait juste un peu engourdit, et il sentit son esprit se replier sur lui même, il ne savait pas ce qui lui arrivait, et il commença à voir son corps grandir, et se couvrir de poil. l se sentait de plus en plus à l’étroit dans sa tunique qu’il entendait craquait de plus en plus.
Et c’est en voyant ses ongles devenir des griffes, qu’il perdit conscience, et que la bête reprit ses droits !
Lorsqu’il se réveilla, il était vaseux, déboussolé, et un goût de fer dans la bouche, il porta ses doigts à ses lèvres et lorsqu’il les regarda, ils étaient couverts de sang ! Et à cet instants, des veilleurs arrivèrent près de lui, armés d’arcs et d’épées. Ils le mirent tous en joue sans qu’il puisse faire le moindre mouvements. Il fut mené en prison et ses parents vinrent le voir, pour savoir ce qui s’était passé, mais il ne savait rien, il ne se rappelait de rien. La bête qui est en lui s’en est pris à un patrouilleur qui s’était éloigner de sa section pour soulager un besoin naturel, et le groupe qui avait entendu les cris de douleur de leur compagnons avait accouru aussitôt. Ils ont alors pris le loup en chasse, et ne l’avait retrouvé que le matin sous sa forme d’elfe.
Il fut alors mené au tribunal du camp, et jugé coupable de lycanthropie, et de meurtre de sang-froid. La sentence fut sans appel, il fut condamné à mort, par décapitation.
Le soir même, Felagund fut mené de l’autre coté du mur en plein cœur de la forêt, à ce moment là il fut dé-cagoulé et il vit les visages de son escorte, c’était son père, le général Herumor et quelques hommes de confiance de son père.
-Papa ? Que fait-tu là ?
-J’ai demandé au général d’intervenir pour que tu puisse t’échapper !
-Il y a 80 ans ton père est venue me voir lors d’une attaque de loups-garous, et si il ne l’avait pas fait, tu ne serais sûrement pas ce que tu es aujourd’hui, mais si il ne s’était pas montré aussi têtu, les trois loups-garou qu’il a repoussé avec ta mère auraient fais de nombreuse victimes !
Son père coupa les entraves de son fils, et lui fournit des vivres dans une besace pour une semaine, avec dedans la recette pour le breuvage de Nomin, avec quelques arrangements, il lui donna aussi son arc, des flèches, un manteau et une dague qu’il avait forgé lui même et qu’il comptait lui donné le jour de sa majorité, mais ce projet est maintenant avorté puisqu’il ne le reverrait plus jamais en Morrowind.
Felagund s’apprêtait à partir lorsqu’un des hommes du général saut sur lui avec une longue lame en argent, et le blessa à l’œil. Son père accourra aussi vite qu’il pu, et et abattit sa propre lame sur le crâne de l’attaquant. Son fils avait l’œil barré d’une longue plaie, mais elle n’était pas très profonde, mais son œil droit était fichu, il le conserverait mais il ne pourrait plus s’en servir !
Il ne perdit pas de temps, il mis un bandage dessus, prit son père dans ses bras, et parti aussi vite qu’il le pouvait, car si un des hommes du général était du coté du tribunal, il se peut que d’autres puissent arriver d’une minute à l’autre.
Il quitta lors Morrowind, et s’enfonça dans Cyrodiil où il resta caché pendant près de 300 ans, il avait appris au cour de son voyage à maîtriser de nombreux sortilèges de défenses, et quelques-uns d’attaques, son école de magie préféré et l’école de destruction de type feu. Mais son éventail de sortilèges n’est pas très étendu, il s’est surtout spécialiser en alchimie, pour pouvoir faire le breuvage de contention comme il l’avait nommé.
Il trouvait tout ce dont il avait besoin étant donné qu’il dormait dans la forêt, près de Skingrad, il resta tranquille ainsi jusqu’à ce que des gardes viennent patrouiller dans la forêt. Il dut alors partir vers le Nord, là où le froid rebute les plus courageux de venir s’y aventurer. Il y resta quelques années.

Il est resté alors 50 ans dans Cyrodiil aux cotés de Gilraen Ringëril. Il partit ensuite pour les terres de Bordeciel, où il alla se poser dans la ville de Blancherive car il avait entendu que c’était une ville calme et que les légendes sur les loups-garous effrayaient moins les habitants. Et cela fait 20 ans qu’il travail à l’auberge, il reste la plupart du temps dans sa chambre , où dans les bois alentours où il continu de s’entraîner au tir à l’arc sur des cibles fixes. Il ne se sert de sa dague que rarement aujourd’hui, il n’a pas pratiqué depuis qu’il a quitté la guilde noire, mais il a conservé tout ce qu’il avait reçu de son père, même si son manteau était vraiment usé, il l’avait agrémenté d’un chapeau de cuir noir.

Voila la fin de l'histoire